Le texte est très fort, l'interprétation de C. Darnay extraordinaire. Merci à elle de nous avoir renseigné sur la mort de Majola.

Caroline Darnay est vraiment magnifique dans ce rôle si complexe entre ses mensonges et ses vérités. Déni ou pas. Comment accepter d'avoir aimé un bourreau ? A découvrir si cette pièce revient à Paris

L'histoire suspendue et révélée
Quel beau moment que cette "dernière" de Majola. Caroline Darnay nous présente une femme fascinante dans son déni de l'innommable car, comment reconnaitre le fait d'avoir été la femme d'un bourreau assassin ? La très belle prestation des deux intervenants (colère, rejet et culpabilité) de l'un et recherche des évènements pour mieux comprendre un passé hermétique et obscur pour l'autre nous musèle dans un chassé-croisé d'affrontement passionnant.

C'était la Dernière, mais s'il revient, ne manquez pas cet excellent spectacle qui met en scène des personnages historiques, "Majola", la veuve d' Amon Göth, directeur du camp de concentration d'où Schindler a extrait des "travailleurs" juifs.
Déni, vrai ou feint, relativité du mal, obéissance ou monstruosité, nul manichéisme dans ce texte ciselé, magnifié par l'interprétation hors paire des comédiens, Marc Francesco Duret, Duncan Talhouët.
Mention spéciale pour la sublime Caroline Darnay, au charisme incarné et à la diction parfaite.
Du théâtre indispensable et magistral !!!

Tiré d'une histoire vraie, le sujet (très proche du film récent « la zone d'intérêt ») est passionnant. Le traitement est un brin scolaire et schématique, ressemblant parfois à une (très bonne) dissertation de philo sur le thème « le bien et le mal sont- ils absolus ou relatifs ? « . En dépit de cette réserve, le spectacle est à voir pour l'excellence de l'interprétation. Public nombreux et conquis.