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Photo: D.R.

Convient aux ados
Oui

ÉVEIL DU PRINTEMPS (L')
(moyenne sur 6 notes)

À partir de 14 ans
THÉÂTRE CONTEMPORAIN, de Frank Wedekind, mise en scène d'Armel Roussel, avec Nadège Cathelineau, Romain Cinter, Thomas Dubot, Julien Frege, Amandine Laval, Nicolas Luçon, Berdine Nusselder, Julie Rens, Sophie Sénécaut, Lode Thiery, Sacha Vovk, Uiko Watanabe et Judith Williquet.
Nous sommes au printemps, les fleurs sont là, pas encore les fruits. Aucune saison ne connaît tant de bouleversements. L’Éveil du Printemps cette "tragédie enfantine" n’en finit pas de fasciner. Depuis 25 ans, Armel Roussel tente de saisir cet insaisissable désir, ce moment affolé et affolant qu’est l’adolescence, la découverte sauvage de l’amour, l’envie frénétique de grandir et le vertige de la mort. Écrite en 1891 dans l’Allemagne conservatrice et puritaine de Bismarck, la pièce est immédiatement censurée et qualifiée "d’insensée cochonnerie", puis interdite pour pornographie. De son auteur, Brecht ne disait-il pas qu’il était "l’un des plus grands éducateurs de l’Allemagne moderne" ? Que faire de tous ces désirs ? Comment vivre sans angoisse et sans honte les métamorphoses du corps ? Ne comptez pas sur les parents pour éclairer !
Cartoucherie - La Tempête
Route du Champ-de-Manoeuvre
75012 PARIS
M° Château de Vincennes + Navette
Tél: 01 43 28 36 36
Web: www.la-tempete.fr

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 > Plan du métro (RATP)
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 27/02/2020 au 29/03/2020.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 2h30.

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Derniers commentaires des adhérents
Stéphane G. a écrit le 10/03/2020 à 13h37

  Note =
C'est la saison où tout se transforme et "L'éveil du printemps" en est la parfaite illustration. C'est le destin croisé d'adolescents que l'on voit évoluer en pleine métamorphose de leur être, de leurs sens et de leur questionnement. La créativité du metteur en scène, Armel Roussel, est sans limite, ni retenue. Son terrain est immense comme la scène de la Tempête, grande et profonde recouverte de terre battue pour les besoins du spectacle avec un duo musical qui intervient tout au long du spectacle. Le texte de Franck Wedekind, écrit en 1891, dans cette Allemagne prussienne très rigoriste, est totalement d'actualité à l'exception des technologies qui accaparent les jeunes actuels. C'est l'éveil des sens et ses errances. C'est un spectacle vivant avec ce concert live de ces jeunes musiciens talentueux. C'est dommage que la nudité très présente et généralisée de cette pièce crée de la distance entre les spectateurs et les personnages. Cela constitue d'une certaine façon un obstacle à la transmission des émotions qui devraient être véhiculées. A voir pour sa mise en scène audacieuse et libertaire ainsi que pour le texte qui n'a pas pris une ride.
Framp a écrit le 09/03/2020 à 10h54

  Note =
magnifique! rien à ajouter aux commentaires précédents!
Anne-Marie S. a écrit le 09/03/2020 à 10h38

Note =
L'éveil du printemps est une pièce moins souvent montée que Lulu de Wedekind, et l'on se souvient de tentatives un peu ratées au théâtre de la Colline en 2010 et à la Comédie Française récemment.
Avec son parti-pris vigoureusement charnel, cette mise en scène relève brillamment le défi et met bien en lumière les tourments et les jubilations de l'adolescence et des découvertes de la sexualité. Mention spéciale au comédien incarnant Melchior.
Francine N. a écrit le 08/03/2020 à 19h30

Note =
On ne voit pas les 2h30 de spectacle passer tant le texte est riche, les acteurs impliqués, la mise en scène à la fois sobre et inventive.
C'est beau et intense, allez-y sans hésiter.
Oana C. a écrit le 05/03/2020 à 12h28

  Note =
Mise en scène organique et charnelle pour explorer d'une façon insolente et volcanique le versant sud du printemps de Wedekind. Un terreau noir et fertile pour scénographie, terre retournée regorgeant de promesses de vie, couvre entièrement la scène. L'odeur du printemps exhale dès l'entrée dans la salle.
Si le texte a la noirceur d'une saison glaciale où tout se désagrège, il est illuminé ici par la chair rayonnante et explosive des onze magnifiques comédiens. À ce sol dur qui ensevelit et sur lequel les saisons passent sans que rien ne pousse - rien que des pierres tombales - s'opposent la grâce enfantine des corps captifs qui se cherchent et la légèreté de l'humour, telle que Wedekind la souhaitait pour adoucir la tragédie.
La mise à nu, au propre comme au figuré, du texte et des corps, achemine vers une fin lumineuse: Melchior trouvera l'issue du cimetière de son adolescence condamnée.
Même s'il n'y a pas intention affichée, on peut imaginer la vision d'Armel Roussel comme une réponse possible à celle d'il y a 2 ans de la Comédie Française, moins ensoleillée et plus froide, à l'image exacte de la société rigide et corsetée qu'elle dépeignait. Comme l'endroit et l'envers, l'adret et l'ubac, deux versions opposées qui se complètent et s'additionnent.
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