Zoom par Patrick Adler
Numéro Deux
Au Théâtre Tristan Bernard
Tous les aficionados de Poudlard et autres curieux battent le pavé devant le Tristan Bernard qui jouit d'un formidable bouche-à-oreille en offrant une adaptation très réussie du roman de David Foenkinos : « Numéro Deux ».
La gestion théâtrale du « trauma » est dynamique et drôle à souhait. Coup de chapeau à Leonard Prain pour l'adaptation, à Sophie Accard pour la mise en scène et à Blandine Vieillot pour la scénographie. Le travail sur la bande-son et les jeux de lumières et de fumées (bravo, Simon Cornevain) est particulièrement réussi, comme les costumes d'Atossa. Osons l'avouer : les malheurs de l'infortuné Martin font le bonheur du public qui rit beaucoup. Vraiment beaucoup !
Axel Auriant en Martin/Harry est à la fois le narrateur et le personnage-clef. Impressionnant de ressemblance - cheveux hirsutes, lunettes rondes - il est aussi émouvant, tourmenté que virevoltant et insuffle du rythme à la pièce. Ceux et celle qui l'accompagnent ne sont pas en reste, ils composent une galerie de personnages aussi croquignolets que caricaturaux. Si l'adaptation est un tantinet « libre « (dixit les exégètes de J.K.Rowling), la réflexion sur « les fils de », la perception de l'échec, les aléas de la célébrité (avec cette rencontre aussi improbable que réelle entre David Radcliff et le Numéro 2) ou la reconstruction difficile, tout cela fait sens dans la pièce qui, pour éviter le pathos et grâce à un casting au cordeau (merveilleux Serge Da Silva, Pierre Bénézit et Valentine Revel-Mouroz), nous embarque avec bonheur dans le monde des sorciers, des destins tourmentés. C'est inventif, tourbillonnant, en un mot... magique !
Axel Auriant en Martin/Harry est à la fois le narrateur et le personnage-clef. Impressionnant de ressemblance - cheveux hirsutes, lunettes rondes - il est aussi émouvant, tourmenté que virevoltant et insuffle du rythme à la pièce. Ceux et celle qui l'accompagnent ne sont pas en reste, ils composent une galerie de personnages aussi croquignolets que caricaturaux. Si l'adaptation est un tantinet « libre « (dixit les exégètes de J.K.Rowling), la réflexion sur « les fils de », la perception de l'échec, les aléas de la célébrité (avec cette rencontre aussi improbable que réelle entre David Radcliff et le Numéro 2) ou la reconstruction difficile, tout cela fait sens dans la pièce qui, pour éviter le pathos et grâce à un casting au cordeau (merveilleux Serge Da Silva, Pierre Bénézit et Valentine Revel-Mouroz), nous embarque avec bonheur dans le monde des sorciers, des destins tourmentés. C'est inventif, tourbillonnant, en un mot... magique !
Paru le 10/06/2025






![]() ![]() ![]() ![]() ![]() (42 notes) THÉÂTRE TRISTAN BERNARD Jusqu'au samedi 28 juin
THÉÂTRE CONTEMPORAIN à partir de 7 ans. En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par la même occasion, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines de garçons furent auditionnés. Finalement, il n'en resta plus que deux. Numéro deux est un vrai régal d'écriture, une réflexion...
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