Vous avez joué à guichets fermés votre dernier Opus. Vous étiez heureuse, rayonnante. Comme ragaillardie. Et comment ?
Vous comprenez mieux pourquoi j'ai voulu revenir. Ce lieu (le Théâtre de Passy) est devenu mon écrin parisien favori et comme je voulais proposer un récital différent cette fois et que j'avais encore en souvenir mon « Belle chante Barbara » du Théâtre de Dix-Heures, j'ai imaginé un mix des deux qui, à l'évidence, traduit la connivence entre Barbara et moi.

Ainsi donc, nous aurons un peu de vous, un peu de la « longue dame brune », des nouveautés aussi ... ?
Oui, car j'ai toujours dans mes tiroirs des chansons nouvelles. Françoise (Mallet-Jorris, ndlr) n'étant plus là, il m'arrive de prendre la plume mais que pour ce qui touche la sphère intime. Pour le reste, j'ai toujours Isabelle Mayereau, ma sœur de cœur, qui sait retranscrire à l'identique mes émotions et qui apporte une touche de légèreté à mes musiques, j'aime la fantaisie, je suis légère, aérienne, je suis du Verseau (Elle éclate de rire, son cookie vient de tomber dans sa tasse de thé).

Il va fondre...Mais on est tous fondus !

Alors, on enchaine ! Fondu ... enchaînés ! Tous au Passy enjuin prochain !