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(11 notes)
A LA LIGNE
THÉÂTRE DE LA HUCHETTE
Jusqu'au mercredi 26 juin

TEXTE(S). Quand un « khâgneux » éducateur spécialisé, au chômage, doit ramener le bifteck à la maison, pas le choix, c’est l’intérim. Direction l’usine, l’abattoir. Dans cet environnement déshumanisant, c’est justement l’humanité qu’il faut préserver. Solidarité, richesse intérieure, rire, Apollinaire ou Mi...

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Notes des adhérents
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Damien S. a écrit le 17/05/2024 à 09h53

  Note =
Je ne connaissais pas le livre (contrairement à plusieurs personnes dans le public qui ont interrompu les applaudissements pour procéder à un interrogatoire de l'acteur principal, mais passons...)
Mais son interprétation est superbe, émouvante et sensible.
Le jeu avec le complice guitariste permet de mettre un peu de légèreté dans la description du travail à l'abattoir.
Bravo !
Denis N. a écrit le 16/05/2024 à 08h42

  Note =
En effet bon comédien mais comme pour son expérience, dans son spectacle on retourne trop souvent à la ligne. J'aurais apprécié plus de parenthèses..
Woolf a écrit le 15/05/2024 à 23h31

  Note =
Malgré l' énergie du comédien je n'ai pas réussi à accrocher au texte, qui tourne en rond.
Cyril J. a écrit le 30/04/2024 à 17h11

  Note =
Texte et jeu d'une grande sensibilité sur le thème de la pénibilité au travail. La guitare apporte une petite touche de blues qui rend l'ensemble cohérent et convaincant.
Xavier C. a écrit le 29/04/2024 à 07h23

Note =
"Abattoir", un mot qui rebute ! Et pourtant ce n'est pas indigeste. C'est quelque fois costaud bien sur, mais aussi beaucoup d'autres choses, de la culture, de la poésie et un comédien et un musicien justes... Et puis, il n'y a pas de jugement !
Jean-Pierre M. a écrit le 28/04/2024 à 12h49

  Note =
Eh oui, G.Bourbier et son complice musical réussissent magnifiquement à nous faire ressentir ce corps-esprit harassé par un travail à la chaîne quasi inhumain.
Quel abîme de réflexion pour nous, spectateurs un peu "racrapotés" dans nos petites vies plutôt douillettes pour la plupart (pas tous, je sais). Les voilà bien ces "Temps modernes" de Charlot qui se prolongent encore et encore...
Immense bravo pour cette adaptation profondément vivante, réaliste et émouvante sans pathos.
vv a écrit le 28/04/2024 à 08h40

Note =
Cette adaptation du roman de J. Ponthus nous entraîne jusque dans les entrailles d'un abattoir breton où l'auteur a travaillé, malgré lui, quelques temps, découvrant ainsi le quotidien d'ouvriers que l'on broie comme les animaux qui s'y trouvent.
G. Bourbier incarne, avec brio, cet intérimaire dont le corps se plie, se cabre aux rythmes des cadences infernales imposées par la production, mais qui a su trouver refuge dans la poésie et la littérature pour ne pas sombrer.
V. Zaina, à la guitare, suit le récit de cet homme, illustrant à la fois la violence du lieu et à la fois les petites joies qui lient les travailleurs.
Une pièce poignante qui révèle une face cachée de la condition ouvrière au XXIème siècle.
Annie C. a écrit le 27/04/2024 à 20h40

Note =
Un jeu très proche de ce que l'on peut imaginer du travail dans un abattoir, même si j'étais loin d'imaginer l'étendue des difficultés rencontrées autant physiques que psychologiques. Néanmoins cela reste une pièce de théâtre avec un accompagnement musical bienvenu. Indépendamment de la partie instructive l'on voit tout le talent de Grégoire Bourbier qui joue ce Khâgneux qui doit se résoudre à accepter ce travail difficile à la limite de l'inhumanité et l'entraide qu'il rencontre auprès de ces valeureux travailleurs.
cc a écrit le 27/04/2024 à 12h46

  Note =
Tout à son honneur ...
2019 voit arriver dans les librairies un livre très original, très vite remarqué par la critique et primé (Grand prix RTL Lire, prix Régine Deforges premier roman, prix des lycéens 2021/2022).
Joseph Ponthus, c'est un homme franc et sympathique qui apparait à la Grande Librairie en février 2019 pour parler de son travail d'écriture et de son "travail" : il a consigné ses impressions, ses ressentis, ses histoires durant 2 ans dans un long "poème" en prose de 272 pages.
C'est l'histoire d'un mec (comme aurait dit un certain Coluche), qui est bardé de diplômes mais ça ne le nourrit pas !
Sa femme est mutée en Bretagne, alors par amour il la suit et c'est tout à son honneur.
Pour gagner de quoi payer les factures, il accepte les missions de pôle emploi, et c'est là que commence son périple.
S'intégrer au monde de l'usine, découvrir la solidarité, trouver la force mais découvrir la cadence, la fatigue, le sang ...
C'est tout cela que vont illustrer l'acteur Grégoire Bourbier et le guitariste Valerio Zaina.
Grégoire devient Joseph et déploie un jeu puissant, parfois féroce, mais tellement physique et humain.
Valerio s'adapte musicalement à la cadence infernale du monde dans lequel se fond Grégoire/Joseph. En effet, la musique occupe la journée éreintante de ce dernier.
En 1h de temps l'acteur nous partage en frère une partie du livre de Ponthus et c'est tout à son honneur.
La mise en scène de Jean Philippe Daguerre est "modeste" et correspond à l'impression que laisse le livre.
Je suis ravie d'avoir pu voir sur scène les mots de Ponthus, qu'à la lecture on n'oublie pas de sitôt.
"C'est fantastique tout ce qu'on peut supporter" est la phrase d'Apollinaire qui "ouvre" son livre.
Et comme les ouvrages d'Apollinaire, les phrases de Grégoire/Joseph s'enchainent les unes aux autres.
Pour ressentir la force et la sensibilité de Ponthus, n'hésitez pas à passer voir A la Ligne.
....................
C'est trop tôt que le destin a mis un point A la ligne de vie de Joseph Ponthus.
Cet instant de théâtre rend les honneurs à cet ouvrier-troubadour de tous les temps.
Clara M. a écrit le 26/04/2024 à 23h46

  Note =
Une magnifique réussite que ce spectacle sur un sujet rare : l'usine, le monde du travail ! Avec Grégoire Bourbier, magistral, assisté de Valerio Zaina pour la musique, nous sommes littéralement transportés dans cet abattoir déshumanisé "sans poésie" aucune. Les gestes répétitifs, les cadences, les douleurs physiques mais aussi psychologiques, une magnifique épopée ouvrière à découvrir sans tarder. 👏👏👏👏👏
Antoine G. a écrit le 26/04/2024 à 23h19

  Note =
Carcasse en tête de l'art. J'ai bien accroché.