Une adaptation magistrale du texte inoubliable de M. Loridan-Ivens. Le jeu de Véronique Daniel est criant de vérité et d'émotion. Un immense merci à elle et au théâtre du Nord ouest si généreux et pourvoyeur d'un théâtre de haute volée !

Poignant, superbe texte et très belle interprétation
dommage que la salle soit si peu occupée et que le confort soit aussi spartiate!
ne ratez pas ce moment

Les choix de Véronique Daniel pour l'adaptation et la mise en scène des textes de Marceline Loridan-Ivens sont pertinents pour apprécier, à leur juste valeur, la profondeur, la finesse, la délicatesse, la douleur, la violence et l'ironie d'une narration de vie au retour des camps de la mort. La comédienne Véronique Daniel sait faire partager toutes les facettes de cette narration. Sa diction est parfaitement adaptée à la communication d'une expérience réputée indicible avec des phrases courtes bien rythmées et des respirations ajustées. le texte est par ailleurs très bien écrit.

Belle prestation et sujet intéressant. Je n'ai malheureusement pas aimé la façon de réciter le texte de l'actrice , trop saccadé pour moi .

Très belle interprétation sur un sujet qui reste d'actualité.
Mériterait une meilleure présence de spectateurs et amis de Tatouvu n'hésitez pas à profiter des conditions proposées.

Un témoignage poignant et un sujet qui fait écho avec l'actualité avec cette phrase : « l'antisémitisme est une donnée fixe qui vient par vague avec les tempêtes du monde, les mots, les monstres et les moyens de chaque époque ».
Il n'y avait malheureusement que moi et mes amis dans la salle.

Au fond de la cour pavée du 13 rue du Faubourg-Montmartre se trouve le théâtre du Nord Ouest où s'épanouissent des perles comme ce spectacle.
J'ai connu Véronique Daniel au festival d'Avignon il y a quelques années et donc vu beaucoup de ses spectacles. Discrète, sensible jusqu'au bout du coeur, cette comédienne touche sans misérabilisme et racolage.
Ce spectache est admirable, remarquablement interprété que l'on n'est pas prêt d'oublier.

Véronique Daniel incarne ce texte magnifique et tragique avec beaucoup de sincérité et de sensibilité. Ce destin brisé nous rappelle que le devoir de mémoire est une absolue nécessité pour que "la bête" qui sommeille en l'Homme ne se réveille plus.

très beau texte interpreté d'une façon magistrale par Véronique Daniel. Aller découvrir la vie de Marceline Loridan Ivens amie de Simone Weill. Comme ce spectacle va être prolongé, n'hésiter pas à y aller .

Veronique Daniel est décidément une très grande actrice. Après l'avoir vu dans Barbara j'ai souhaité découvrir son autre spectacle tout aussi époustouflant. Sujet et texte très forts. À voir !

Spectacle fort porté avec talent par Véronique Daniel, toujours juste dans l'émotion comme dans la colère.
La tragédie de la déportation, bien sûr, mais aussi le retour quasi impossible à la vie normale et l'irremplaçable absence, le texte de Marcelline Loridan Ivens est un témoignage indispensable.

Véronique Daniel incarne si bien Marcelline en ns donnant à vivre ttes les souffrances endurées par cette grande dame, grande Âme, qu elle était.
Marcelline a non seulement souffert le temps de la déportation mais aussi le reste de sa vie. Il fallait qu elle ns revienne pour témoigner encore et encore de cette abomination. Merci Veronique Daniel de porter haut et fort ce récit, espérons que nombreux soient ceux qui viendront l écouter.

Véronique Daniel est habitée par son rôle et transmet beaucoup d'émotion. Elle nous fait découvrir le témoignage de Marceline née Rozenberg, plus tard connue sous le nom de Marceline Loridan-Ivens.
C'est aussi une histoire d'amour, déclaration faite d'une fille survivant à un père qui n'est jamais revenu de l'enfer dans lequel tous deux ont été plongés.

Très belle interprétation du livre de marcelline loridan.

L'on croit tout savoir de la violence des arrestations,
de l'inimaginable des déportations, de l'horreur des camps mais chaque récit de survivant nous assène un coup de poing qui suspend notre respiration et nous emplit d'effroi.
Comment des hommes ont-ils pu, peuvent-ils, se rendre coupables de telles exactions en menant parallèlement une vie ordinaire de bons maris et de bons pères?
Comment Mengele, cité ici, pouvait-il se montrer affectueux avec ces enfants, leur apporter des bonbons, se faire aimer d'eux puis les torturer, dans ses expériences atroces avant de les envoyer à la mort?
Et comment d'autres ont-ils pu survivre à tant de monstruosités, revenir à la vie sans sombrer dans la folie?
Tous n'y sont pas parvenus et quand leur existence a pris une apparence de normalité, le camp ne les a jamais quitté.
C'est là, dans cette lettre à son père qui "n'est pas revevu" ce que nous dit Marceline Loridan-Ivens.
De la lente dépossession de son humanité quand on est devenu des "paquets" pour ses bourreaux, de l'indifférence qui s'installe devant la souffrance et la mort de ses semblables, de l'urgence à survivre.
On voit tout : ces corps décharnés dans leur pyjama rayé déambulant tels des zombis, s'écroulant sous les coups de badine ou se jettant sur les fils électrifiés. On entend tout : les hurlements des tortionnaires, les aboiements des chiens, le silence écrasant des victimes. On sent tout : l'odeur de la crasse, celle de la fumée, des corps qui brûlent. On ressent tout : la douleur omniprésente, les tripes qui se tordent, les morsures de la vermine.
Et nos yeux se font béance, nos oreilles se veulent sourdes à l'insoutenable et notre bouche hurle un cri qui résonne dans nos entrailles.
Elle est vraiment là, sous nos yeux, cette petite femme rousse aux cheveux ébouriffés, l'amie de Simone Veil si différente et si semblable, la femme volontaire, qui nous transmet son incroyable énergie au delà de sa mort.
Elle est là celle qui a lutté pour survivre, qui s'est battu pour vivre et qui nous murmure, au seuil de sa vie, après nous avoir guidé dans "l'après" ... dans ce que furent ses rencontres amoureuses, ses combats pour la liberté - celle des femmes et celle des peuples - ses "impossibles" telle la maternité ...
son "oui ça valait le coup".
Et l'on ressort du théâtre, petit, humble face à ce qui fut une grande dame.
Véronique Daniel, qui incarne Marceline, en a la tignasse et le corps frêle et tendu.
Elle gagnerait à moins scander son texte et à nuancer sa tonalité. Elle n'en traduirait que mieux la palette des émotions de l'auteur.
Quant à la mise en scène qu'elle a également assurée, reconnaissons qu'avec une économie de moyens et un habile jeu de lumières, elle exploite au mieux, un espace bien biscornu.

Parcours extraordinaire. Texte fort et percutant. Interprétation excellente. Dommage que la disposition de la salle ne permet pas de visualiser correctement les projections.