Connexion : Adhérent - Invité - Partenaire
Tous les avis / commentaires

(15 notes)
MORPHINE
THÉÂTRE DE BELLEVILLE
Du mercredi 6 octobre au jeudi 30 décembre 2021

COMÉDIE DRAMATIQUE RÉPERTOIRE CLASSIQUE à partir de 14 ans. Tout juste sorti de l'école, un jeune médecin est affecté à un hôpital russe en pleine période de guerre. Écrasé par les responsabilités et la peur de perdre un patient, la morphine devient son seul refuge. Alors qu'un collègue et mentor va tenter de le sortir de cette addiction, une terrible spir...

Voir tous les détails
Notes des adhérents
5
6
1
2
1
Jfa a écrit le 13/01/2022 à 13h13

  Note =
Une descente aux enfers tirée de deux textes de Mikaïl Boulgakov. Moi personnellement j'ai aimé cette pièce avec ce décor blanc/rouge ainsi que le jeu des acteurs mais je peux aussi comprendre ceux qui n'ont pas accroché.
jpierre a écrit le 29/12/2021 à 14h51

  Note =
Ce spectacle sur la plongée dans la drogue d'un médecin de campagne est un peu gore. Les deux acteurs sont biens dans leur rôle partagé, mais l'ensemble décrit bien cette perte de repère sans tout fois me convaincre.
Valérie S. a écrit le 12/12/2021 à 14h04

  Note =
Tiré de deux écrits de Boulgakov, cette pièce montre les ravages de l'addiction. On suit un médecin inexpérimenté plongé en plein désarroi face à la réalité de la guerre et qui trouve refuge dans la morphine. Il entame alors sa descente aux enfers, accompagné de son "double" personnifiant sa conscience ou sa folie... La mise en scène tient du grand-guignol, un décor blanc immaculé qui ne va pas tarder à subir les jets d'hémoglobine ; un parti pris qui peut rebuter par son caractère grotesque, mais qui pour ma part, sied parfaitement à la frénésie de la situation. Une pièce d'une grande intensité.
Eric C. a écrit le 02/11/2021 à 08h58

  Note =
Un décor minimaliste, un brancard, 2 acteurs pour décrire une descente aux enfers. Un spectacle puissant et interpellant. Ce n'est pas un spectacle que l'on décrit mais un spectacle à vivre.
Marc O. a écrit le 28/10/2021 à 09h24

  Note =
Super mise en scène vertigineuse du texte de Boulgakov. Le dédoublement en est la pierre angulaire, parfaitement servi par des acteurs autant incarnés que... déchirés
Peu de moyens, plein d'idées et du talent !
Denis N. a écrit le 24/10/2021 à 22h57

  Note =
Pièce très spéciale, une descente aux enfers à vitesse exponentielle... La mise en scène et les comédiens sont hors norme. Si le monde hospitalier vous rebute, fuyez... Moi je reprendrais bien une petite dose de morphine...
Sylvie B. a écrit le 24/10/2021 à 21h54

Note =
Génial, inclassable et déroutante. On aime ou on déteste, en ce qui me concerne, j'ai adoré. Difficile à raconter, à voir
Ariane a écrit le 24/10/2021 à 17h05

  Note =
Attention spectacle choc, âmes sensibles s'abstenir. Si vous êtes du genre à détourner le regard de la télévision quand il y a des reportages médicaux ou sur la vaccination n'y allez pas. Si des litres de sang,d'urine , bout de viande, cris, hurlements vous insupportent restez chez vous. Vol au dessus d'un nid de coucou est de la rigolade à côté de Morphine. En revanche si vous voulez voir un spectacle hors normes avec 2 excellents acteurs , spectacle dont vous vous souviendrez dans le détails des années après , si vous voulez voir les effets physiques et psychologiques de la morphine et l'addiction qu'elle engendre , réservez vite
Stéphane G. a écrit le 22/10/2021 à 09h05

  Note =
Morphine est issu des récits d'un jeune médecin de Mickaël Boulgakov. La pièce illustre la descente aux enfers d'un jeune médecin de campagne face à ses obligations professionnelles. Ces dernières le dépassent à tel point qu'il devient morphinomane. L'interprétation des deux comédiens Paul Tilmont et Brice Cousin est prenante. La mise en scène de Mariana Lézin est passionnante car elle crée le trouble dans l'esprit du spectateur, qui peut voir plusieurs interpretations possibles dans le comportement du personnage : souffre t-il de troubles d'identité dûs à la morphine ? s'agit-il de sa conscience présente et passée ou encore de l'évolution du personnage au fil du temps? Une pièce intéressante sur un thème médical peu abordé.
Oana C. a écrit le 20/10/2021 à 12h14

  Note =
Morphine et hémoglobine sont les deux mamelles de ce spectacle. J'entame d'un ton délibérément badin mon commentaire, tout comme Mariana Lézin choisit une m.e.s. grand-guignolesque en sa première partie pour aborder un sujet autrement insoutenable. 1h15 pour une narration aussi incommode, voire irrespirable par moments, c'est comme attaquer une montagne, la face nord de l'Eiger. Il fallait une m.e.s. habile et subtile pour moduler en quelque sorte l'atrocité et la désolation d'un vécu fait de souffrance et de douleur, tout en gardant une petite lumière et sans faiblir sa force dramatique. Pari audacieux, relevé dans un rythme d'enfer et porté par deux comédiens bouleversants.
Qu'il soit noir ou blanc, l'enfer clinique blanc d'une salle fétide d'opération et ses malades qu'on ne puisse pas sauver ou l'enfer noir d'une descente vertigineuse dans les ténèbres de l'addiction sur fond d'un hiver éternel, le décor est un double des affres du personnage, et la scénographie blanche massacrée par des couleurs vives vire au noir en quelques secondes. Cela parle surtout de la puissance du théâtre, du comment libérer par l'art et transformer en esthétique la cruauté d'une existence.
Francis B. a écrit le 18/10/2021 à 14h15

  Note =
Une direction artistique réussie avec un parti pris visuel très abouti, une mise en scène inventive et deux excellents comédiens. Un spectacle de grande qualité que je recommande
Cyril J. a écrit le 16/10/2021 à 14h32

  Note =
Adaptation réussie du roman de Bouglakov où l'exil, l'addiction et la folie de ce jeune médecin sont abordés frontalement par deux comédiens talentueux et énergiques. La scène prend parfois des allures de boucherie, le tout sur fond de révolution russe qui gronde. Un bon moment de théâtre.
vv a écrit le 11/10/2021 à 17h12

Note =
Dès l'apparition, sur la scène blanche, des premiers flux corporels, aux couleurs primaires, émanant de ces corps malades, j'ai eu le sentiment que nous allions inexorablement vers le drame. Même si nous sourions quelquefois, la souffrance des deux personnages nous submerge . Nous assistons donc à cette auto-destruction dont nous ne saurons pas vraiment les causes tant elles peuvent être multiples.