FAUT QU'UNE PORTE SOIT OUVERT OU FERMÉE (IL)
(moyenne sur 8 notes)
COMÉDIE ROMANTIQUE de Alfred de Musset mis en scène par Éric Vigner avec Christèle Tual et Thibault de Montalembert.
Un soir d’ouragan, dans un salon clos, une marquise et un comte se retrouvent de façon inattendue face à face. Coincés par le dérèglement météorologique, ils n’ont d’autre choix que de se confronter : sous les joutes brillantes de l’esprit, les faux-semblants tombent, les sentiments affleurent. Derrière ce proverbe en un acte, Alfred de Musset esquisse bien plus qu’un badinage mondain : une véritable exploration de l’amour, de ses élans et de ses silences. Éric Vigner, en fin connaisseur de Marguerite Duras, perçoit dans l’écriture de Musset une même quête : celle d’un langage neuf pour dire la vérité essentielle de l’amour.
20, avenue Marc-Sangnier
75014 PARIS
M° Porte de Vanves
Tél: 01 45 45 49 77
Web: theatre14.fr
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
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CONDITIONS GRAND PUBLIC
Jusqu'au 20/12: du Mardi au Vendredi à 21h00, le Samedi à 18h00. Places de 10 à 27€. Durée 1h05.
| Ven 28/11 | Sam 29/11 | Dim 30/11 | Lun 1/12 | Mar 2/12 | Mer 3/12 | Jeu 4/12 | Ven 5/12 | Sam 6/12 | Dim 7/12 | Lun 8/12 | Mar 9/12 | Mer 10/12 | Jeu 11/12 | Ven 12/12 | Sam 13/12 | Dim 14/12 | Lun 15/12 | Mar 16/12 | Mer 17/12 | Jeu 18/12 | Ven 19/12 | Sam 20/12 |
21h00 | 18h00 | 21h00 | 21h00 | 21h00 | 21h00 | 18h00 | 21h00 | 21h00 | 21h00 | 21h00 | 18h00 | 21h00 | 21h00 | 21h00 | 21h00 | 18h00 |
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Derniers commentaires des adhérents
Florence O. a écrit le 26/11/2025 à 22h49
Très bonne mise en scène, un peu fantasque, portée par de très bons comédiens ! Tout cela contribue à faire bien entendre le texte savoureux de Musset.
vv a écrit le 20/11/2025 à 13h59
Serait-ce l'âge mûr des comédiens, à la diction parfaite, qui aurait inspiré E. Vigner dans cette mise en scène plutôt cocasse ? En effet, les atermoiements des personnages, à la jeunesse lointaine et sûrement riche d'expériences, nous font sourire. Pourtant, cette pièce rappelle que le carcan social dans lequel sont englués le comte et la marquise, mêlé à leurs troubles émotionnels, semble avoir résisté à l'épreuve du temps, même si leurs corps sont montrés parfois, effrontément happés par le désir.
Grâce à l'audace de cette adaptation, le metteur en scène a pu donner une note contemporaine à cette pièce, révélant à la fois ses côtés comiques et dramatiques.
Grâce à l'audace de cette adaptation, le metteur en scène a pu donner une note contemporaine à cette pièce, révélant à la fois ses côtés comiques et dramatiques.
Bernard B. a écrit le 20/11/2025 à 13h08
La mise en scène, et le jeu de Christèle Tual et Thibault de Montalembert nous font très bien entendre ce texte intéressant de Musset que je ne connaissais pas.
Oana C. a écrit le 19/11/2025 à 16h19
Un jeu de cartes perforées d'un autre temps, quand le code d'un programme informatique remplissait des caisses, comme autant de sésames à encoder, pour autant de portes à franchir. Et aussi les cartons perforés d'un orgue de Barbarie, un soir de grand vent, destinés à produire de la musique par des procédés mécaniques, jouant toujours la même rengaine imposée par les conventions. C'est toute la beauté plastique de cette scénographie aux lectures multiples.
Une Marquise corsetée dans sa robe panier comme verrouillée dans une armure, emprisonnée dans les codes du comportement aristocratique et condamnée à les habiter, à les traverser, à les exécuter sans jamais parvenir à les repousser. Elle accomplit les mouvements automatiques de la danseuse mécanique d'une boîte à musique : une étrangeté de tous les instants dans la mise en scène chorégraphique d'Éric Vigner.
L'amour est, si j'ose dire, automatophone ici, il ne tient pas d'un basic instinct mais d'une soumission à une classe où tout est code, apparence, posture. Rien de naturel dans ce corps, la Marquise mécanique contrôle chacun de ses mouvements et joue une partition écrite à l'avance : elle n'a pas de psychologie "réaliste", aucune magie de l'imagination, sa liberté émotionnelle est contrainte par les conventions. Son corps raconte autant que les mots, mais de façon décalée, stylisée, symbolique. Si l'on ne ressent aucune émotion, c'est bien intentionnel : ceci libère l'écoute du texte, on aura entendu Musset comme jamais.
Une Marquise corsetée dans sa robe panier comme verrouillée dans une armure, emprisonnée dans les codes du comportement aristocratique et condamnée à les habiter, à les traverser, à les exécuter sans jamais parvenir à les repousser. Elle accomplit les mouvements automatiques de la danseuse mécanique d'une boîte à musique : une étrangeté de tous les instants dans la mise en scène chorégraphique d'Éric Vigner.
L'amour est, si j'ose dire, automatophone ici, il ne tient pas d'un basic instinct mais d'une soumission à une classe où tout est code, apparence, posture. Rien de naturel dans ce corps, la Marquise mécanique contrôle chacun de ses mouvements et joue une partition écrite à l'avance : elle n'a pas de psychologie "réaliste", aucune magie de l'imagination, sa liberté émotionnelle est contrainte par les conventions. Son corps raconte autant que les mots, mais de façon décalée, stylisée, symbolique. Si l'on ne ressent aucune émotion, c'est bien intentionnel : ceci libère l'écoute du texte, on aura entendu Musset comme jamais.



