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Photo: D.R.

Public
Grand public
Sujet
Instructif
Convient aux ados
Oui

TIGRE BLEU DE L’EUPHRATE (LE)
(moyenne sur 7 notes)

TEXTE(S) de Laurent Gaudé, mise en scène de Denis Marleau, avec Emmanuel Schwartz.
Babylone, 11 juin de l’an 323. Alexandre le Grand attend la mort. Celui qui a conquis Samarkand et Babylone, battu Darius le roi des Perses et fondé l’un des plus grands empires de la planète, s’éteint à l’âge de trente-deux ans. En un monologue testamentaire, il livre ses pensées sur l’humanité, la mort, la haine et l’amitié.
THÉÂTRE NATIONAL DE LA COLLINE
15, rue Malte-Brun
75020 PARIS
M° Gambetta
Tél: 01 44 62 52 52
Web: www.colline.fr

 > Plan d'accès (Google Maps)
 > Plan du métro (RATP)
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 24/05/2024 au 16/06/2024.
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Derniers commentaires des adhérents
Catherine R. a écrit le 03/07/2024 à 21h17

Note =
Magnifique texte, interprétation saisissante
Georgette G. a écrit le 19/06/2024 à 07h11

Note =
Alexandre le Grand dans ses dernières heures est magistrale face à la Mort à qui il fait le récit de sa vie remplie de gloires et de conquètes! Parsemée de quelques doutes..
Avec l'envie ultime de ne pas laisser de traces après sa disparition.
Extraordinaire interprétation dans un décor sobre
Cécile E. a écrit le 14/06/2024 à 22h41

  Note =
Texte dense et interprétation quasi parfaite !
Grand moment de théâtre !
Clara M. a écrit le 02/06/2024 à 19h39

  Note =
Le testament d'Alexandre le Grand totalement, charnellement, ardemment incarné par Emmanuel Schwartz. Le texte puissant de Laurent Gaudé, la mise en scène et le décor dépouillés de Denis Marleau, les ombres alentours, ruines ou charges des éléphants, toute une atmosphère épique à la poursuite d'un mythe, le Tigre Bleu de l'Euphrate ... Que reste-t-il du conquérant insatiable au seuil du trépas ?...
Un moment rare comme suspendu dans le temps. Vraiment un spectacle d'exception !
Oana C. a écrit le 31/05/2024 à 12h37

  Note =
Pieds nus, le corps recroquevillé de douleur comme rétracté en lui-même, une masse immobile, morne, mais encore fébrile d'un volcan sentant qu'il s'éteint par degrés : Alexandre le Grand est sur le point d'entrer dans la mort. Le visage ascétique d'un christ mais la fureur intacte du guerrier devant les portes du dernier royaume qui lui reste à conquérir, il fouille le passé, le néant, l'avenir. Sa voix caverneuse vient de loin, retrouve peu à peu la respiration d'un géant. Sur un squelette de gestes précis, la viande de sa colère crue et saignante, Emmanuel Schwartz réveille le Tigre endormi en lui.
Quelle malédiction que de vouloir tout embrasser ! Un roi brûlant d'unifier Orient et Occident, l'équerre et l'épée, l'architecte et le fléau, aspirant sans cesse à transgresser ce qu'il vient de bâtir. Des paysages flous se font et se défont en arrière plan, l'histoire se rejoue et se déjoue perpétuellement dans un rituel hiératique, assuré mortel. Celui qui sacralise le geste, la signification de ses actes, et n'admet l'immortalité d'un roi que lorsqu'il est beau, puissant, racé. Le Tigre qu'il est, dans la poussière bleue du zinc - la porte de la mort, il la passera nu. Dans la respiration d'un titan, de celles qui vous auront totalement soufflés, aspirés et recrachés.
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