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Photo: D.R.

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Sujet
Difficile
Convient aux ados
Oui

ORPHELINS
(moyenne sur 7 notes)

À partir de 13 ans
THÉÂTRE CONTEMPORAIN de Dennis Kelly, mise en scène Sophie Lebrun et Martin Legros, avec Julien Girard, Sophie Lebrun ou Céline Ohrel (en alternance), Martin Legros, Loreleï Vauclin.
Un soir, Liam, couvert de sang, interrompt un dîner chez sa soeur et son beau-frère. Le couple veut comprendre ce qu’il s’est passé, mais le récit du garçon est confus. Les certitudes de chacun vont alors voler en éclat et l’intimité familiale se gangréner devant le poids de la responsabilité.
THÉÂTRE DE BELLEVILLE
94, rue du Faubourg du Temple
Passage Piver
75011 PARIS
M° Goncourt
Tél: 01 48 06 72 34
Web: www.theatredebelleville.com

 > Plan d'accès (Google Maps)
 > Plan du métro (RATP)
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 05/12/2023 au 28/12/2023.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h25.

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Derniers commentaires des adhérents
Brigitte S. a écrit le 30/12/2023 à 14h26

  Note =
A fleur de sang et de violence
Petite soirée prévue pour ce couple sans histoire et soudain le frère surgi. Instable, confus, désaxé en fait. Du sang et de la violence qui éclabousse, une fois de plus, une vie angoissante dans un quartier difficile, voir dangereux. Là va surgir la confrontation de la peur, du rejet, des frustrations larvées et tues. Cette pièce "percute" et angoisse portée par une "mise en chair" et une interprétation saisissante.
Clara M. a écrit le 28/12/2023 à 03h31

  Note =
L'âpre noirceur du texte de Dennis Kelly est exacerbée par la mise en scène originale qui plonge le spectateur de plain pied dans ce terrible huis-clos : misère, mensonges et non-dits, les rapports dysfonctionnels des "Orphelins" interrogent sur le déterminisme social des héros Liam, Helen et aussi Danny, qui les conduit inexorablement à l'irréparable ... et nous n'en sortons pas indemnes ! Une remarquable performance de surcroît !
Marc O. a écrit le 27/12/2023 à 23h50

  Note =
La vie a bercé un frère et une soeur orphelins trop près des murs. le petit frère en a été abruti, littéralement rendu brute, voire fauve, l'instinct primant sur la réflexion
Qd tout va bien Liam compose des slams d'amour à sa soeur, qd ce qui la touche est menaçant, il sort les griffes, question de survie et sanction d'une impossible éducation dans un monde trop menaçant
Se posent deux questions
Un homme sensible et mesuré a t il une chance de survie pacifique dans cette ménagerie, ou devra t'il iinéluctablement se damner?
Est il raisonnable d'y mettre au monde un enfant?
La scénographie nous bouscule, nous heurte dans ce huis clos éreintant. Une narratrice singulière complète le trio d'acteur, avec deux grands mérites, adoucir en distanciant le jeu dans cette ouverture tellement violente, et en contrepoint dire l'indicible, et peut-être l'injouable dans une scène finale déjà terriblement tendue.
Prix d'interprétation pour l'incarnation de Liam, âme rêveuse et affectueuse d'enfant autant que succube de Satan
Âmes sensibles s'abstenir
Un enfant de 13 ans était ds la salle. Sincerement, la crudité de ce réalisme justifie un briefing ET un debriefing à cet âge là
Oana C. a écrit le 20/12/2023 à 13h50

  Note =
Dans une langue simple, réduite à quelques centaines de mots, Dennis Kelly plonge dans la violence urbaine et creuse les lacunes de cette réduction drastique. Qu'est-ce qui s'infecte là-bas, dans ce vocabulaire simpliste ? Que fait-on du réel quand on ne peut pas l'expliquer ? En quoi le manque de vocabulaire devient-il responsable de la violence ? Avec quelles conséquences ?
Les conversations entre Liam, Helen et Danny sont profondément dysfonctionnelles, c'est toujours oui ou non, blanc ou noir, bon ou mauvais, nous ou eux. Ils font le mal ou en deviennent les complices sans saisir le poids de leurs méfaits. Ils ne peuvent tout simplement pas se distancier de leurs propres actions.
Coach de ce match horrible ou sorte de souffleur manipulateur, un quatrième personnage à la symbolique puissante leur dicte les silences, incite ou complète régulièrement le texte. Le dispositif tri-frontal devient un terrain de jeu entre la scène et la salle et favorise une avalanche de chocs sonores et visuels perçus en simultanéité. Julien Girard, Martin Legros et Céline Ohrel font frémir d'une colère pour laquelle il n'y a pas de mots, l'air devient invivable. Une performance magistrale.
Annie C. a écrit le 20/12/2023 à 12h10

  Note =
Une excellente interprétation pour ce texte difficile mais si bien écrit de Dennis Kelly.
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