Dans le cadre d'un abri bus qui est aussi le cadre du récit, le magistral comédien qu'est Olivier Martin-Salvan nous emmène au centre commercial. En fait, ce centre commercial c'est toute la vie du personnage, voire son retour à la vie, depuis la mort de sa mère. C'est l'occasion d'entrer en contact avec l'autre, d'où la volupté d'être palpé par les vigiles à l'entrée des grandes surfaces. Dès lors que l'autre le regarde ou lui sourit, il existe. Il s'émerveille et pénètre dans cette société marchande. Mais petit à petit, tout se dérègle. Rongé par son démon intérieur, victime de ses semblables, il plonge dans l'abîme.
La performance d'Olivier Martin-Salvan nous fait passer du rire du début à la stupeur sans que l'on s'en rende vraiment compte.

Derrière ce titre, "Nul si découvert", se cache une pépite de création singulière et étonnante. L'originalité provient de l'écriture du scénario (par Valérian Guillaume), qui dévoile un personnage aux multiples facettes, plus complexes qu'il n'y paraît de prime abord. C'est étonnant surtout par l'interprétation du comédien (Olivier Martin-Salvan), qui est une véritable mise à nue. Toute la profondeur de sa personnalité est révélée magistralement par son jeu. Son texte nous délivre des messages subliminaux sur la psychologie de cet homme, de plus en plus précisément. Le spectateur ne sait pas où ça le mène mais ces situations vécues racontées par le comédien apportent des précisions sur les contours du personnage. Elles révèlent une partie cachée comme cette case masquée sur les billets de loterie, nous dévoilant sa personnalité réelle, aussi troublante qu'attachante. Petite pépite psychologique à découvrir !

Etonnant et magnifique, mise en scène géniale et une fin inattendue. A voir

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Admirable et percutante performance
d'Olivier Martin-Salvan, qui porte tout
au long de cette, petite heure, le récit
du parcours chaotique de celui qu'on
croise sans le voir, de celui qui reste
méprisé de tous, de celui qu'on évite
de trop approcher... L'histoire paraît
simple, mais elle n'est pas simpliste,
ni banale et on finit par être ému par
l'universalité de la philosophie, ainsi
que l'humanisme qu'elle comporte...
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j2f.
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L'absurdité de notre vie moderne. Le texte est porté à son paroxysme par le talent d'Olivier Martin-Salvan et l'intelligence de la mise en scène.