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Photo: D.R.


ANAÏS NIN AU MIROIR
(moyenne sur 3 notes)

CABARET d'Agnès Desarthe, mise en scène d'Elise Vigier, avec Ludmilla Dabo, William Edimo, Nicolas Giret-Famin, Louise Hakim, Dea Liane, Makita Samba, Nantené Traoré, Bachir Tlili, Élise Vigier et le musicien Marc Sens et à l’image Marc Bertin (le Père), Marie Cariès (la Mère), Hannarick Dabo (la mère de Ludmilla), Ôma Desarthe (Anaïs ado), Mia Saldanha (Anaïs enfant) Marcial Di Fonzo Bo, Luis Saldanha, Wandrille Sauvage, Philippe Sicot, Steven Tulmets, Flavien Beaudron, Stephen Bouteiller (les soldats) Claude Thomas, Patrick Demiere, Gérard Lange (les hommes du bal) et les musiciens Louison Audouard, Appolinaire Bertrand-Martembault, Julio De Siqueira, Johan Godard, Léo Zerbib
Nous sommes dans un théâtre, ou peut-être est-ce une loge sans porte. La scène est encombrée d’un reste de décor. Une troupe répète des scènes extraites des nouvelles fantastiques d’Anaïs Nin, célèbre égérie des Années folles. Tour à tour les acteurs tentent de convoquer son fantôme, d’incarner cette femme au destin fantastique. Voici justement Shiva qui s’avance avec ses cinq paires de bras. Bientôt sans doute le numéro de la femme coupée en deux. Dans ce nouveau cabaret du Néant, tout est possible. Ça chante, ça danse, ça se métamorphose. La scène bruisse de toutes parts, le sol est glissant, les figures surgissent du passé. Chaque détail du quotidien est doté de pouvoirs magiques, les bateaux deviennent refuges, caloges. Les désirs, aussitôt conçus, sont exaucés. Et le fantôme d’Anaïs Nin est là, âme errante dans le théâtre. Un dialogue se tisse entre les vivants et la morte, l’art est leur sujet. Voir à l’intérieur plutôt qu’à la surface. Pour redonner vie à cet esprit libertin et libertaire,
Cartoucherie - La Tempête
Route du Champ-de-Manoeuvre
75012 PARIS
M° Château de Vincennes + Navette
Tél: 01 43 28 36 36
Web: www.la-tempete.fr

 > Plan d'accès (Google Maps)
 > Plan du métro (RATP)
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 10/11/2022 au 12/12/2022.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 2h00.

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Derniers commentaires des adhérents
Tankafer a écrit le 09/06/2023 à 17h39

  Note =
Pas très fan d'Anaïs NIN. Le cadre a fait l'enchantement.
Oana C. a écrit le 18/11/2022 à 13h30

  Note =
Il n'est pas indispensable d'avoir lu l'intégrale Anaïs Nin (35 000 pages manuscrites rien que le "Journal"...) pour se laisser entraîner dans les méandres de ce cabaret en ébauche touchant à notre singulière capacité à éprouver et à sentir. Le miroir est celui de l'écriture dévoilant les visages d'une Anaïs Nin incandescente, ténébreuse, insaisissable et incirconscriptible, incarnée tour à tour par des comédiens pétillants de talent - et il est celui de la création, du théâtre et du monde, qui entrent dans une ensorcelante danse de Shiva rythmant l'univers tout entier en une alternance de phases de création et de destruction. Des images éparses, kaléidoscopiques s'entremêlent, le miroir est en morceaux et le cabaret restera inachevé - car il s'adresse à la puissance de l'imagination et à l'éternel recommencement.
« 15 septembre 1931
Avoir de l'imagination, c'est s'asseoir dans le métro en face d'un homme qui porte un chapeau gris, regarder ce chapeau gris, et que ce gris vous rappelle le gris des rochers de Majorque et celui de l'écorce des vieux oliviers - ce même gris que portent les Espagnols à la corrida - et donc, avoir de l'imagination, c'est voyager tout autour du monde parce que l'homme assis en face de vous dans le métro porte un chapeau gris. N'avoir aucune imagination c'est regarder pendant vingt minutes le chapeau gris et remarquer qu'il est taché, et que bientôt vous allez arriver à la Dixième Rue. »
Journal de 1928 à 1931, Anaïs Nin