1 boulevard Lénine
BP 71 93000 BOBIGNY M° Bobigny-Pablo Picasso Tél: 01 41 60 72 72 Web: www.mc93.com > Plan d'accès (Google Maps) > Plan du métro (RATP) |
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 02/10/2020 au 10/10/2020.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h15.
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Notes des adhérents
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Derniers commentaires des adhérents
Oana C. a écrit le 06/10/2020 à 12h52






En train de vaquer à leurs paisibles occupations domestiques alors qu'une menace indéfinie se prépare - ou en équilibre précaire sur une plateforme surélevée pendant que le reste du décor s'effondre ;
se contorsionnant autour d'un tronc d'arbre sec autrefois majestueux, manière saugrenue de s'accrocher à une nature morte - ou occupés à survoler l'incendie d'une forêt dans une nacelle transmuant imperceptiblement en radeau de Méduse ;
aimantés à une échelle mobile comme à un secours inespéré venu du ciel - mais qui sous leurs pas devient un escalier désarticulé recroquevillé sur lui-même, ne menant nulle part ;
ils s'empilent ou ils s'entassent, ils s'enjambent, ils caracolent - autant de manières d'être au monde que sept prodigieux protagonistes incarnent avec une virtuosité à couper le souffle.
D'une beauté esthétique ahurissante, en noir et blanc ou dans une lumière spectrale, en projections réverbérées ou en ombres chinoises, c'est la vision burlesque et dantesque d'un monde en train de sombrer. La prolifération des corps qui se laissent tomber nonchalamment sur un trampoline pour se relever aussitôt, avec légèreté et insouciance, afin de recommencer, touche au sublime beckettien. Ils sont "tous ceux qui tombent", qui chutent, qui se redressent, qui continuent leur chemin, sans aucune fin, sans finalité aucune. Des ovations vibrantes pour une performance d'une rare perfection.
se contorsionnant autour d'un tronc d'arbre sec autrefois majestueux, manière saugrenue de s'accrocher à une nature morte - ou occupés à survoler l'incendie d'une forêt dans une nacelle transmuant imperceptiblement en radeau de Méduse ;
aimantés à une échelle mobile comme à un secours inespéré venu du ciel - mais qui sous leurs pas devient un escalier désarticulé recroquevillé sur lui-même, ne menant nulle part ;
ils s'empilent ou ils s'entassent, ils s'enjambent, ils caracolent - autant de manières d'être au monde que sept prodigieux protagonistes incarnent avec une virtuosité à couper le souffle.
D'une beauté esthétique ahurissante, en noir et blanc ou dans une lumière spectrale, en projections réverbérées ou en ombres chinoises, c'est la vision burlesque et dantesque d'un monde en train de sombrer. La prolifération des corps qui se laissent tomber nonchalamment sur un trampoline pour se relever aussitôt, avec légèreté et insouciance, afin de recommencer, touche au sublime beckettien. Ils sont "tous ceux qui tombent", qui chutent, qui se redressent, qui continuent leur chemin, sans aucune fin, sans finalité aucune. Des ovations vibrantes pour une performance d'une rare perfection.