Ce Festival n'aime rien tant que l'inédit et avant de dénicher la pépite, celle qui va voir émerger une vague nouvelle, ils défrichent à l'envi parmi les nombreuses propositions qu'ils reçoivent. Après lecture de dizaines de projets sous forme de tapuscrits viendra le temps des auditions et, là encore, ils devront, parfois à leur corps défendant (car ces belles âmes aimeraient en accueillir davantage dans leur sein), sélectionner les meilleurs projets, les plus fous, les plus originaux. Depuis qu'ils ont lancé leur premier Opus, les écoles privées comme les conservatoires et autres CNSAD ont répondu présent et ce sont des dizaines de jeunes comédiens qui ont pris leur plus belle plume pour accéder au " Nouvel Acte", une appellation choisie à dessein car elle permet aux compagnies choisies de jouer trois jours au Funambule, petit préambule à la progressive professionnalisation. Ici on parle création, au mieux adaptation. Inutile de présenter du déjà vu, du déjà joué. Vous entrez dans le Royaume de la « Toute première fois ». Et si d'aventure vous aviez envie de faire connaître un auteur étranger, Julien Héteau, Sandra Everro et Pierre Butic, les Trois Anges de la « Dream-team » sont preneurs. 
Alors, prêts ? Partez !

Le public est présent chaque année. Public lambda, de passage ou public avisé, tous s'accordent à saluer cette généreuse initiative qui, venant de professionnels ayant, eux aussi, foulé la scène et continuant de le faire, a toute crédibilité. D'autant que le lieu-même, le Funambule-Montmartre, par sa programmation annuelle avisée, est devenu en très peu de temps un petit « Lucernaire », ce qui constitue déjà un label de qualité.

Son Festival « Nouvel Acte » donne un coup de projecteur supplémentaire et Starter Plus Tatouvu Magazine a le plaisir de l'accompagner dans l'aventure, d'autant que certains lauréats comme Astawabi Dembele ont pris depuis leur envol sur le lieu-même de leur consécration. Avec « Femmes au bord du monde », lauréat 2024, programmé depuis mars, le public est, une fois encore, au rendez-vous de la jeune création. Alors, souhaitons bonne chance aux six nouveaux lauréats qui vont avoir le bonheur de présenter leurs créations du 19 au 30 juin 2025 et qui, par la suite, seront peut-être produits et diffusés par Le Funambule car le triumvirat est de plus en plus « accompagnant » dans la création. L'art de l'équilibre comme la prise de risque ne sont-ils pas l'ADN du Funambule ? S'ils vous tendent la perche, saisissez-la !