Portrait par Philippe Escalier
Tristan Petitgirard
Avec deux nouvelles pièces, « Dans les yeux de Monet » à la Madeleine et « Rupture à domicile » au Rive Gauche, sans oublier « Turing » qui reprend au Théâtre Michel, la rentrée de Tristan Petitgirard, comme auteur et metteur en scène, s'annonce passionnante.
Ce début de saison permet à Tristan Petitgirard de retrouver un auteur qu'il affectionne particulièrement et avec qui il a déjà œuvré dans « Signé Dumas ». « Dans les yeux de Monet », pièce très bien ficelée, avec du suspens et des surprises, le sujet (il ne s'agit pas d'un biopic), est centré autour de la renaissance d'un homme n'arrivant plus à peindre. « La pièce part d'un fait historique : Monet réalise sa fameuse série des cathédrales dans plusieurs lieux, dont Rouen où il a travaillé dans le salon d'essayage d'une boutique de lingerie. À partir de là, Cyril Gely a imaginé la rencontre avec un modèle de la boutique. S'il ne s'agit pas d'une relation amoureuse à proprement parler, la jeune fille, interprétée par Maud Baecker, avec sa jeunesse et son impétuosité, vient confronter Monet à son rapport à l'art » nous explique Tristan Petitgirard. Se posent ici les questions du temps qui passe, le désarroi face à l'impossibilité de continuer à créer. S'y ajoute, comme souvent chez Cyril Gély, le thème de la liberté : celle de peindre, celle de penser pour une jeune femme très moderne pour son époque, avec en toile de fond les impressionnistes, notamment le grand marchand d'art Paul Durand-Ruel joué par Éric Prat.
Dans le rôle-titre, « Clovis Cornillac qui a l'âge du peintre dans la pièce, était l'acteur dont nous rêvions. Il a dit oui tout de suite. Restait à trouver le bon moment puisque Clovis tourne beaucoup, il fallait attendre au moins 2025 et puis un tournage s'est décalé. C'est amusant puisque beaucoup de gens pensent que nous avons choisi cette année qui célèbre les 150 ans de l'Impressionnisme avec l'exposition « Soleil levant » d'avril 1874. Cela tombe très bien mais ce n'était pas tout à fait voulu ! ».
En parallèle, c'est au Rive-Gauche que Tristan Petitgirard mettra en scène sa pièce, « Rupture à domicile » créée en janvier 2015. « Cette comédie, qui se joue dans une quinzaine de pays dans le monde, est un peu fétiche pour moi. Elle est à l'origine de beaucoup de rencontres et d'amitiés. » Avec son sujet intemporel, cette pièce très demandée, qui a beaucoup plu, est souvent qualifiée de « boulevard moderne », de comédie de mœurs romantique à l'américaine, avec de nombreux retournements de situation. Tristan Petitgirard entend la remonter régulièrement.
« Dix ans après, j'ai apporté quelques retouches à l'écriture. Par ailleurs, j'avais très envie de travailler avec Isabelle Vitari, Cyril Garnier et Loup-Denis Elion. Ensemble, nous repartons sur des bases nouvelles, aidés en cela par le fait qu'aucun des trois n'a pu voir la pièce au moment de sa création ».
Tristan Petitgirard se dit très heureux de pouvoir présenter ses deux spectacles, l'un tourné vers un univers artistique avec un superbe décor réalisé par Stéphanie Jarre, et l'autre, un grand divertissement populaire au sens noble du terme, plutôt bienvenu à l'époque où nous sommes. De quoi attendre patiemment janvier 2025 et de retrouver Tristan Petitgirard à Hébertot, avec Cyril Gely, Pierre Arditi et Ludmila Mikaël. Le bonheur en somme !
Dans le rôle-titre, « Clovis Cornillac qui a l'âge du peintre dans la pièce, était l'acteur dont nous rêvions. Il a dit oui tout de suite. Restait à trouver le bon moment puisque Clovis tourne beaucoup, il fallait attendre au moins 2025 et puis un tournage s'est décalé. C'est amusant puisque beaucoup de gens pensent que nous avons choisi cette année qui célèbre les 150 ans de l'Impressionnisme avec l'exposition « Soleil levant » d'avril 1874. Cela tombe très bien mais ce n'était pas tout à fait voulu ! ».
En parallèle, c'est au Rive-Gauche que Tristan Petitgirard mettra en scène sa pièce, « Rupture à domicile » créée en janvier 2015. « Cette comédie, qui se joue dans une quinzaine de pays dans le monde, est un peu fétiche pour moi. Elle est à l'origine de beaucoup de rencontres et d'amitiés. » Avec son sujet intemporel, cette pièce très demandée, qui a beaucoup plu, est souvent qualifiée de « boulevard moderne », de comédie de mœurs romantique à l'américaine, avec de nombreux retournements de situation. Tristan Petitgirard entend la remonter régulièrement.
« Dix ans après, j'ai apporté quelques retouches à l'écriture. Par ailleurs, j'avais très envie de travailler avec Isabelle Vitari, Cyril Garnier et Loup-Denis Elion. Ensemble, nous repartons sur des bases nouvelles, aidés en cela par le fait qu'aucun des trois n'a pu voir la pièce au moment de sa création ».
Tristan Petitgirard se dit très heureux de pouvoir présenter ses deux spectacles, l'un tourné vers un univers artistique avec un superbe décor réalisé par Stéphanie Jarre, et l'autre, un grand divertissement populaire au sens noble du terme, plutôt bienvenu à l'époque où nous sommes. De quoi attendre patiemment janvier 2025 et de retrouver Tristan Petitgirard à Hébertot, avec Cyril Gely, Pierre Arditi et Ludmila Mikaël. Le bonheur en somme !
Paru le 01/10/2024
(20 notes) THÉÂTRE DE LA MADELEINE Jusqu'au dimanche 29 décembre
COMÉDIE DRAMATIQUE. En 1892, Claude Monet s'enferme plusieurs mois au-dessus d'une boutique de lingerie et mode à Rouen, pour peindre la Cathédrale. Mais l'obscurité et le doute l'ont envahi. Il est alors rejoint par une jeune modèle de la boutique venue passer un corset. Elle l'exaspère, elle l'insupporte. Mais peut...
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