© Marlene Goulard
Interview par Jeanne Hoffstetter
Jean Dell
Œdipe is your love
Un avocat reconnu a un sérieux problème lorsque sa fille Eva, devenue adulte, décide, avec le concours d'une psychothérapeute, de se libérer de l'affection envahissante et de l'emprise qu'il a toujours eue envers elle.
Vous retrouvez un théâtre qui vous est cher !
Ah oui, jouer aux Mathurins, c'est retrouver de sacrés souvenirs ! Ma première pièce « Sacré Nostradamus » a démarré là il y a presque trente ans. C'est un peu comme si une boucle se bouclait, quoi. Mais j'espère que ça va continuer !
Après « Hier est un autre jour » en 2016, vous semblez particulièrement heureux de retrouver le théâtre avec « Œdipe is your love ». Pourquoi ce choix ?
C'est un texte drôle, plein d'ironie, d'hypocrisie, de mensonges et de moments de sincérité. Le personnage est très changeant, pas facile à trouver, il faut être adroit et c'est ce qui est intéressant. Et le décor est magnifique, très intimiste. David Basant, le metteur en scène et également auteur de la pièce avec Déborah Elmalek, a fait appel à des gens de grand talent. Et puis, pour mes partenaires enfin, je voulais aussi me libérer de certaines entraves.
Je me posais une question : Pour quelle raison ce titre en anglais ?
Le titre initial n'était pas très bon alors j'ai suggéré aux auteurs « Œdipe is your love » qui se trouvait déjà dans la pièce !
Vous avez écrit de nombreux sketchs, est-ce ce qui a motivé votre désir d'écrire pour le théâtre et comment cela a-t-il commencé ?
En effet, un jour j'ai eu envie de passer à l'étape au-dessus, et quand on jouait « Les Palmes de Mr Schutz » aux Mathurins aussi, Gérard Caillaud, qui était très copain avec Jean-Charles de Fontbrune, l'exégète de Nostradamus, m'a encouragé à le faire. Ça m'attirait, j'ai rencontré Jean-Charles de Fontbrune, j'ai beaucoup lu, et j'ai écrit « Sacré Nostradamus » sous le pseudo d'Éric Hervé, parce qu'à l'époque je faisais aussi « Les Grosses têtes » de Bouvard, ce qui n'était pas le même genre d'humour.
Sept pièces à votre actif aujourd'hui et de beaux succès.
Oui, ensuite j'ai rencontré Gérald Sibleyras et notre duo a bien fonctionné avec de gros succès à chaque fois. Maintenant j'écris seul « Un stylo dans la tête », avec Francis Perrin, qui a bien marché aussi.
Et maintenant ?
J'essaie de monter à Paris ma dernière pièce « Haute tension». Elle a été jouée à Toulouse où j'habite maintenant.
Quel en est le sujet ?
Un sujet que je maîtrise à merveille : l'adultère ! Sur le ton de l'humour, bien entendu !
Bien entendu ! Maintenant, le mot de la fin avec « Œdipe is your love » ?
C'est un bijou de psychologie et d'humour qui tire les gens vers le haut. Je pense que beaucoup se reconnaîtront, d'autant que maintenant la mode est aux consultations de psychanalyse et qu'on en parle librement ! Alors qui sait, certains auront peut-être envie de tenter l'expérience après avoir vu la pièce ! n
Jeanne Hoffstetter
Ah oui, jouer aux Mathurins, c'est retrouver de sacrés souvenirs ! Ma première pièce « Sacré Nostradamus » a démarré là il y a presque trente ans. C'est un peu comme si une boucle se bouclait, quoi. Mais j'espère que ça va continuer !
Après « Hier est un autre jour » en 2016, vous semblez particulièrement heureux de retrouver le théâtre avec « Œdipe is your love ». Pourquoi ce choix ?
C'est un texte drôle, plein d'ironie, d'hypocrisie, de mensonges et de moments de sincérité. Le personnage est très changeant, pas facile à trouver, il faut être adroit et c'est ce qui est intéressant. Et le décor est magnifique, très intimiste. David Basant, le metteur en scène et également auteur de la pièce avec Déborah Elmalek, a fait appel à des gens de grand talent. Et puis, pour mes partenaires enfin, je voulais aussi me libérer de certaines entraves.
Je me posais une question : Pour quelle raison ce titre en anglais ?
Le titre initial n'était pas très bon alors j'ai suggéré aux auteurs « Œdipe is your love » qui se trouvait déjà dans la pièce !
Vous avez écrit de nombreux sketchs, est-ce ce qui a motivé votre désir d'écrire pour le théâtre et comment cela a-t-il commencé ?
En effet, un jour j'ai eu envie de passer à l'étape au-dessus, et quand on jouait « Les Palmes de Mr Schutz » aux Mathurins aussi, Gérard Caillaud, qui était très copain avec Jean-Charles de Fontbrune, l'exégète de Nostradamus, m'a encouragé à le faire. Ça m'attirait, j'ai rencontré Jean-Charles de Fontbrune, j'ai beaucoup lu, et j'ai écrit « Sacré Nostradamus » sous le pseudo d'Éric Hervé, parce qu'à l'époque je faisais aussi « Les Grosses têtes » de Bouvard, ce qui n'était pas le même genre d'humour.
Sept pièces à votre actif aujourd'hui et de beaux succès.
Oui, ensuite j'ai rencontré Gérald Sibleyras et notre duo a bien fonctionné avec de gros succès à chaque fois. Maintenant j'écris seul « Un stylo dans la tête », avec Francis Perrin, qui a bien marché aussi.
Et maintenant ?
J'essaie de monter à Paris ma dernière pièce « Haute tension». Elle a été jouée à Toulouse où j'habite maintenant.
Quel en est le sujet ?
Un sujet que je maîtrise à merveille : l'adultère ! Sur le ton de l'humour, bien entendu !
Bien entendu ! Maintenant, le mot de la fin avec « Œdipe is your love » ?
C'est un bijou de psychologie et d'humour qui tire les gens vers le haut. Je pense que beaucoup se reconnaîtront, d'autant que maintenant la mode est aux consultations de psychanalyse et qu'on en parle librement ! Alors qui sait, certains auront peut-être envie de tenter l'expérience après avoir vu la pièce ! n
Jeanne Hoffstetter
Paru le 21/12/2022
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(60 notes) THÉÂTRE DES MATHURINS Du jeudi 29 septembre 2022 au jeudi 25 mai 2023
COMÉDIE ROMANTIQUE. Avocat charismatique et reconnu, Paul, s'il est fou de sa fille, veille à la garder sous sa coupe dans le travail comme dans la vie. C’est aidée de Nathalie, sa nouvelle psychothérapeute, qu’Eva, 37 ans, va tenter de se libérer de cet amour envahissant. Mais Paul n'est pas décidé à changer ou si p...
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