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© Bruno Perroud
Zoom par Jeanne Hoffstetter
"Joyeuses Pâques"
avec Olivier Pajot

La tournée fait salles combles avant l'arrivée de Joyeuses Pâques au théâtre du Palais Royal, lieu de sa création en 1982 par Jean Poiret dans une mise en scène de Pierre Mondy.

Plus tard, Pierre Arditi nous fit prendre à son tour des vessies pour des lanternes, sous la direction de Bernard Murat. Roland Giraud et Maaike Jansen, dirigés par Jean-Luc Moreau, reprennent à leur tour le flambeau, entourés d'une jolie distribution. Olivier Pajot joue Walter, un homme d'affaires suffisant flanqué d'une épouse alcoolique. Le comédien respire la joie de faire ce métier-là, lui qui à 11 ans, enthousiasmé par le Bourgeois gentilhomme donné au Français, rêvait d'être acteur à son tour, mais n'avait reçu comme encouragements que l'ordre de faire des études et de penser à une autre carrière. «A cette époque c'était mal vu dans les milieux bourgeois, alors qu'aujourd'hui, ça fait bien d'avoir un comédien dans sa famille.» s'amuse t-il. Entre réflexions et lectures évoquées, Olivier Pajot parle de théâtre avec passion, donne en riant des répliques entières de la pièce « Il faut quand même oser l'écrire ça ! C'est toute la vivacité, l'intelligence de Poiret dont je dirais qu'il frôle le théâtre de l'absurde. C'est un véritable auteur chez lequel vous ne trouverez jamais l'ombre de la vulgarité ». Walter arrive au milieu d'un imbroglio lancé à cent à l'heure. Pas évident ! «A plus forte raison quand le rôle est limité dans le temps de la pièce. Il faut être efficace immédiatement. Mais j'adore écouter le public et mes camarades depuis les coulisses, c'est une autre manière d'être dans le bain avant de se jeter dans le tourbillon !».
Paru le 26/01/2014

(25 notes)
JOYEUSES PÂQUES
THÉÂTRE DU PALAIS-ROYAL
Du vendredi 10 janvier au dimanche 18 mai 2014

COMÉDIE. Si vous voulez passer un bon week end de pâques, il y a deux règles absolues à respecter. Règle numéro un: ne jamais présenter votre maîtresse à votre femme. Surtout en disant que c’est votre fille cachée d’un amour de jeunesse. Règle numéro deux: ne jamais oublier la règle numéro un. Allez, joyeu...

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