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![]() ![]() ![]() ![]() ![]() (10 notes) SCÈNE PARISIENNE (LA) Le lundi 2 juin 2025
THÉÂTRE CONTEMPORAIN. Si MONSIEUR IL était une ville, IL serait Rome car IL ne s’est pas fait en un jour.
Si IL était un homme, il serait Sempé (le dessinateur du petit Nicolas), raisonnable mais jamais adulte.
Si IL était un animal, il serait un chat, indépendant et la souplesse incarnée.
Si IL était un plat, il serai...
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Notes des adhérents
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Laure S. a écrit le 10/06/2025 à 21h53






Un moment privilégié autour des moments de vie de Mr Il où chacun pourrait se reconnaître...
Nicolas est accompagné par Antoine qui déploie ses grands talents de musicien
Allez voir ce petit bijou
Nicolas est accompagné par Antoine qui déploie ses grands talents de musicien
Allez voir ce petit bijou
vv a écrit le 07/06/2025 à 16h27






Je connaissais Nicolas pour son goût du partage mais là, il nous en fait une démonstration touchante par ce récit de vie, racontée avec pudeur et poésie. Son complice musicien y est aussi pour beaucoup.
Maud P. a écrit le 03/06/2025 à 11h29






"Monsieur IL" a le courage de se mettre à nu devant nous. Il le fait avec sincérité, sensibilité et émotion. Dans cette catharsis, le parcours de vie de "Monsieur IL" nous touche, car il parle aussi de nous même. Malgré sa fragilité, "Monsieur IL" est un combattant qui surmonte les épreuves pour atteindre la sérénité. Quelle belle leçon il nous donne !
Antoine, homme orchestre, l'accompagne avec assurance et complicité.
La mise en scène intelligente apporte un supplément d'âme.
Quelle belle soirée !!!
Antoine, homme orchestre, l'accompagne avec assurance et complicité.
La mise en scène intelligente apporte un supplément d'âme.
Quelle belle soirée !!!
Guillaume D. a écrit le 03/06/2025 à 10h24
Note =





Quelle belle révélation : découvrir Nicolas di Tullio sur les planches de la Scène Parisienne !
Et, avec son Sacré Monsieur Il, il s'en sort merveilleusement ; accompagné d'Antoine, il nous livre un récit qui sonne en tous points de vue comme étant autobiographique, c'est passionnant et tout y est juste. Bref, c'est très tendre. On ne peut donc que souhaiter le lancement tout prochain de nouvelles représentations de ce Sacré Monsieur Il.
Et, avec son Sacré Monsieur Il, il s'en sort merveilleusement ; accompagné d'Antoine, il nous livre un récit qui sonne en tous points de vue comme étant autobiographique, c'est passionnant et tout y est juste. Bref, c'est très tendre. On ne peut donc que souhaiter le lancement tout prochain de nouvelles représentations de ce Sacré Monsieur Il.
Evelyne C. a écrit le 02/06/2025 à 22h43






En quelques secondes nous avons été plongés dans la vie de Mr IL et nous l'avons suivi naturellement, attentifs à tous ces petits événements qui ont marqué sa vie, une suite de hauts et de bas, une enfance que l'école n'attire pas .Le jeune,puis l'adulte, puis le vieux luttent pour se faire un destin ,sans vraiment jamais y parvenir.Une seule chose est sure:Nicolas est passé du coté de la scène avec brio.Il est très à l'aise pour raconter une histoire avec laquelle il a flirté .Est ce lui ou un familier ou une connaissance ou le fruit de son imagination.Peu importe car il nous a embarqués dans son histoire ,de sa voix forte et de sa bonne diction, accompagné par ce musicien, tout en douceur et en finesse pour un excellent début de soirée.
Clara M. a écrit le 18/05/2025 à 11h42






"Sacré Monsieur Il" ou comment traverser les épreuves de la vie sans renoncer à ses rêves !
Quand la sensibilité rime avec l'intelligence on entre sans aucun voyeurisme dans l'intimité d'un parcours vers la liberté.
Une larme de tendresse, une pincée de folie, une rasade d'auto-dérision, un trait de musique... et un cocktail subtil à savourer sans modération !
Quand la sensibilité rime avec l'intelligence on entre sans aucun voyeurisme dans l'intimité d'un parcours vers la liberté.
Une larme de tendresse, une pincée de folie, une rasade d'auto-dérision, un trait de musique... et un cocktail subtil à savourer sans modération !
Dominique A. a écrit le 16/05/2025 à 11h02
Note =





Il a du charisme ce personnage qui traverse bien des écueils. L'art est-il la clé de la résilience ?
Oana C. a écrit le 15/05/2025 à 19h14






Monsieur IL espère reconquérir son "je" : un sacre pour réparer un vivant. Ce qu'il appelle "il", avec une sorte d'étonnement pur et enfantin, cet être fondu dans l'anonymat du monde, aspire à restaurer son "je" perdu. Il rêve d'un sacre - non pas pour devenir roi, mais pour redevenir entier. Apaisé. Unifié.
On pense souvent que "il", c'est l'autre. Lointain. Étranger. Parler de cet autre, cet étranger existant en chacun de nous, pour faire advenir un moi profond devenu absent, inconnu ou abstrait, c'est le récit d'une traversée empreinte du sens de l'humanité partagée et du lien invisible. De cet "il" où il y a nous. Une sorte de mémoire collective qui parlerait à travers un seul pronom.
Sous le voile insaisissable de la légèreté, le récit de Nicolas di Tullio abat le quatrième mur : tout le monde est exposé, des deux côtés de la ligne imaginaire : car rien n'est imaginé, tout est vécu. On avance comme dans une grotte préhistorique, des parois qu'on éclaire furtivement avec une torche dévoilent le grain de la matière, la hauteur, la profondeur ; il y a une enfance, une attente, un amour mal dit, une colère contenue. Des flash courts, entrecoupés par des sons légers, comme s'ils cherchaient le souterrain qui pourrait guider vers la sortie.
Tout est éclairs, tout fait écho en nous : en un éclair nous sommes tous des Monsieur IL : à un moment ou l'autre de la vie, nous avons tous eu un parent ignoble, un prof odieux, vécu des gênes indicibles qui attendaient qu'un autre vienne les nommer pour nous. Si Nicolas utilise la troisième personne pour marquer le détachement émotionnel, c'est pour mieux signifier l'identité qui est à construire afin de fonder une "persona". Pour réparer un vivant abîmé, brisé, fragmenté - pas mort, mais blessé - il faut donc un geste solennel, puissant, presque rituel.
Mais au-delà de l'innommable lourd et écoeurant dans cette histoire, il y a autre chose : cette force qu'elle porte pour endosser la peine des autres. Et ne laisser personne seul face à une souffrance indicible.
On pense souvent que "il", c'est l'autre. Lointain. Étranger. Parler de cet autre, cet étranger existant en chacun de nous, pour faire advenir un moi profond devenu absent, inconnu ou abstrait, c'est le récit d'une traversée empreinte du sens de l'humanité partagée et du lien invisible. De cet "il" où il y a nous. Une sorte de mémoire collective qui parlerait à travers un seul pronom.
Sous le voile insaisissable de la légèreté, le récit de Nicolas di Tullio abat le quatrième mur : tout le monde est exposé, des deux côtés de la ligne imaginaire : car rien n'est imaginé, tout est vécu. On avance comme dans une grotte préhistorique, des parois qu'on éclaire furtivement avec une torche dévoilent le grain de la matière, la hauteur, la profondeur ; il y a une enfance, une attente, un amour mal dit, une colère contenue. Des flash courts, entrecoupés par des sons légers, comme s'ils cherchaient le souterrain qui pourrait guider vers la sortie.
Tout est éclairs, tout fait écho en nous : en un éclair nous sommes tous des Monsieur IL : à un moment ou l'autre de la vie, nous avons tous eu un parent ignoble, un prof odieux, vécu des gênes indicibles qui attendaient qu'un autre vienne les nommer pour nous. Si Nicolas utilise la troisième personne pour marquer le détachement émotionnel, c'est pour mieux signifier l'identité qui est à construire afin de fonder une "persona". Pour réparer un vivant abîmé, brisé, fragmenté - pas mort, mais blessé - il faut donc un geste solennel, puissant, presque rituel.
Mais au-delà de l'innommable lourd et écoeurant dans cette histoire, il y a autre chose : cette force qu'elle porte pour endosser la peine des autres. Et ne laisser personne seul face à une souffrance indicible.
cc a écrit le 14/05/2025 à 17h18






IL : Pronom personnel masculin de la troisième personne, faisant fonction de sujet.
« Il » n'est pas un sujet vague, ici c'est un Monsieur.
Point de départ de toute une introspection, Monsieur Il se retourne sur son histoire et tout ce qui la compose.
Les blessures de la vie s'incrustent et prennent de la place, mais les partager c'est déjà faire un pas vers « l'humanité » des spectateurs.
Et puis il y a la joie et les bonheurs, ces moments de légèreté sont si importants : le noir n'est pas une couleur orpheline !
Sur scène, Monsieur Il trouve du réconfort auprès d'un musicien espiègle et inspiré.
Alors, Monsieur Il sait être simple, élégant, parfois sombre. Vous l'aurez vu passer du petit garçon à l'homme... et c'est un sacré chemin.
« Sacré Monsieur Il!» est un spectacle émouvant, illustrant la résilience. Allez-y, vous en aurez la preuve !
« La résilience est la capacité à naviguer dans les torrents de la vie » (Boris Cyrulnik)
« Il » n'est pas un sujet vague, ici c'est un Monsieur.
Point de départ de toute une introspection, Monsieur Il se retourne sur son histoire et tout ce qui la compose.
Les blessures de la vie s'incrustent et prennent de la place, mais les partager c'est déjà faire un pas vers « l'humanité » des spectateurs.
Et puis il y a la joie et les bonheurs, ces moments de légèreté sont si importants : le noir n'est pas une couleur orpheline !
Sur scène, Monsieur Il trouve du réconfort auprès d'un musicien espiègle et inspiré.
Alors, Monsieur Il sait être simple, élégant, parfois sombre. Vous l'aurez vu passer du petit garçon à l'homme... et c'est un sacré chemin.
« Sacré Monsieur Il!» est un spectacle émouvant, illustrant la résilience. Allez-y, vous en aurez la preuve !
« La résilience est la capacité à naviguer dans les torrents de la vie » (Boris Cyrulnik)
Annie C. a écrit le 14/05/2025 à 10h50






Un beau spectacle tout en délicatesse où l'on suit le parcours d'un enfant devenu homme qui tel un papillon fait sa métamorphose. Il est accompagné d'un musicien muti-instrumentiste pour le régal de nos oreilles.