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(9 notes)
MARCUS
THÉÂTRE DE LA COMÉDIE BASTILLE
Du samedi 16 septembre au samedi 30 décembre 2023

SEUL-E EN SCÈNE à partir de 13 ans. Marcus est un conte moderne. Un homme assez banal, "dans la moyenne" comme il aime à se présenter, se perd dans sa vie de vendeur de prêt-à-porter et dans sa vie de couple, jusqu'au jour où il rencontre Dylan, un génie de 16 ans qui va transformer son existence, et propulser Marcus des rayons de c...

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Notes des adhérents
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Dominique S. a écrit le 31/12/2023 à 10h51

  Note =
Très belle prestation de Jean-Baptiste Marcenac sur un texte plein d'émotions ! Merci 🙏
Jean-François Fouque (j2f.) a écrit le 27/12/2023 à 02h10

  Note =
.
Une énorme capacité de conviction,
pour surfer sur les rebondissements
intelligents du texte.
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j2f.
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Brigitte S. a écrit le 14/12/2023 à 15h41

  Note =
Chaîne de vies pour la trame d'un succès
Ce seul en scène de grande qualité, nous fait suivre la chaîne de vies qui va se tisser pour aboutir à la reconnaissance et au succès. Les différents intervenants ont, de fait, des existences modestes dont les rêves et les aspirations se sont vus jugulés par leur milieu, les circonstances - la vie tout simplement. Or voici qu'une imposture fortuite va enrober "notre héro" dans un engrenage de succès et de notoriétés. Cette propulsion "stratosphérique" nous est présenté, par petites touches toutes en simplicité et délicatesse vers un "accomplissement" spectaculaire.
Marie-Claude T. a écrit le 03/12/2023 à 00h08

  Note =
Marcus.
Marcus est un homme qui atteindra le terme de sa vie sans jamais être parvenu à répondre à cette question fondamentale : qui suis-je?
Après s'être, enfant, sagement conformé aux désirs de ses parents, le voilà adulte se fondant dans le moule que la société lui présente. Il travaille, se marie - sans trouver ni plaisir ni bonheur - mais sans que gronde non plus en lui le moindre soupçon de révolte. Par paresse, dira-t-il. Rien là donc que de très banal.
Jusqu'au jour où il perd son emploi, rejoint la foule des licenciés à la recherche d'un nouveau métier qu'il finira par trouver, en divisant par deux son salaire, dans un job de vendeur à mi-temps chez H & M.
Il y fait là une rencontre qui aurait pu changer sa vie. Lui, en mal de paternité, s'en voit offrir le statut par un jeune stagiaire en quête de (re)père. Tentant. D'autant que l'adolescent fait preuve d'une extraordinaire créativité dans le domaine de la mode et plus exactement de la chaussure.
Las, le rôle lui fait peur, il esquive et l'adolescent se suicide
Non sans lui avoir adressé ces carnets de croquis.
La machine va alors s'emballer. Poussé par une femme, il rompt avec son passé et se trouve précipité dans une vie usurpée qui ne le mènera pas sur le chemin de la découverte de lui-même
Nous n'en dirons pas plus pour que l'intrigue demeure.
Le comédien, jean-Baptiste Marcenac, est de qualité. Son ton est juste, sa diction parfaite, son occupation de la scène sans défaut.
De la mise en scène et du décor, peu de chose à souligner, rien de transcendant.
Venons en au texte.
Tout se complique dirait Sempe.
L'idée n'est pas mauvaise, la recherche d'identité un thème intemporel et une question qui se pose à chacun de nous à un moment ou à un autre MAIS trop de rebondissements, d'intervenants gâchent le thème. Qu'avons nous à faire du 2 pièces donnant sur le terrain de basket, du boulot de l'épouse rédigeant des PV pour des copropriétaires, des sites de rencontres, de la seconde compagne et future mère... rien de tout ceci n'est nécessaire au propos. Il ne l'éclaire pas, il le brouille. On eut aimé en revanche que le personnage de Dylan, sur qui repose le coeur de l'intrigue soit plus fouillé. Il n'en est rien. A peine esquissé, déjà disparu.
En revanche le milieu de la mode est, en quelques traits et avec l'intonation et les réflexions d'un Karl Lagerfeld plus vrai que nature, remarquablement croqué.
Bref, cette surabondance de détails aurait fait dire à Joseph II s'adressant à Mozart " trop de notes, mon cher Mozart, trop de notes".
Gérard N. a écrit le 29/10/2023 à 11h05

  Note =
Le texte, la mise en scène et le jeu de l'acteur, tout est parfait dans ce spectacle. Aucun temps mort. Nous sommes tenus en haleine par cette histoire à l'intensité dramatique captivante. A voir absolument.
jpierre a écrit le 27/10/2023 à 14h04

  Note =
Cette histoire nous entraîne tous dans un tourbillon d'émotions. Elle se distingue par sa délicatesse, sa sensibilité et son caractère romanesque qui captivent l'attention. L'interprétation, empreinte de subtilité, parvient à nous submerger d'une palette d'émotions, nous transportant ainsi au coeur de l'intrigue. La mise en scène, bien que sobre, se révèle être d'une efficacité redoutable, ajoutant une dimension supplémentaire à ce spectacle qui mérite assurément d'être découvert et apprécié.
Ghislaine C. a écrit le 02/10/2023 à 11h20

  Note =
Vu ce spectacle à la jolie Comédie Bastille ce samedi et été, je l'avoue conquise !
Un bon texte qui convoque plusieurs sujets contemporains, véritablement incarné par JB.Marcenac, lui-même très bien mis en scène avec un dispositif réduit à sa plus simple expression : c'est un régal et le temps passe très vite. Je recommande.
Oana C. a écrit le 25/09/2023 à 14h49

  Note =
Sur le fil tendu d'une narration qui tient en haleine, Jean-Baptiste Marcenac avance comme un funambule à qui la traversée du vide demanderait des constructions d'équilibres de plus en plus saisissantes. Il fixe un cercle lumineux au bout de la corde: Miroir mon beau miroir, dis-moi qui je suis ? Cette lumière dans une obscurité teintée de dorures et de doutes, serait-elle son phare ? son pacte avec le diable ? une lampe qui ne lui demande qu'à maîtriser le pouvoir du génie qu'elle renferme ? - ou simplement sa conscience vacillante qu'il plie et déplie et replie dans ses bagages ? Une fois le génie de ce spectacle de haute voltige sorti de la bouteille, on ne pourra plus le faire rentrer. Il vous hantera des jours durant.
Gérard-Édouard P. a écrit le 25/09/2023 à 09h26

  Note =
Très bonne pièce sur les aléas de la vie, le chômage des cadres et le souci de rebondir, même en occupant un emploi de vendeur chez H&M, la pièce traite d'autres aspects, mais allez y on passe un bon moment...