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Les derniers commentaires des spectacles à l'affiche
À LA FOLIE THÉÂTRE
Frédérique a écrit le 09/10/2025 à 15h55
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Lors de la publication (1929) du « Bouquiniste Mendel », Vienne est à son apogée contrairement à Berlin qui est déjà frappé par une récession majeure (cf. Berlin, Alexander Platz d'Alfred Döblin, roman publié la même année que la nouvelle de Stefan Zweig). Répit de courte durée puisque dès 1930, l'Autriche est, à son tour, emportée par la crise mondiale. La situation politique est, quant à elle, tumultueuse. Les chrétiens-démocrates - qui ont instauré la 1ère République en 1929 - gouvernent péniblement depuis 9 ans. Une stabilité institutionnelle trompeuse car les SA se sont, en réalité, emparées de la rue. Ils y orchestrent ponctuellement des manifestations qui s'achèvent par des rixes sanglantes savamment orchestrées par eux. La récurrence des incidents organisés dans l'espace public aboutira, à leur prise du pouvoir lors de l'Anschluss de 1938.
Dans son journal intime comme dans la correspondance qu'il entretient au cours de cette période, Stefan Zweig exprime à plusieurs reprises son trouble : il lui semble revivre une suspicion, un malaise diffus qu'il connut dans les années 1910-1914. La confusion, l'instabilité, l'intolérance, la défiance lui semblent se propager, tel un poison, dans toute la société viennoise, et bien au-delà. Pendant la 1ère guerre mondiale, bien que réformé, il fut mandaté par le Service de Propagande et des Archives militaires pour collecter, sur le front polonais, des documents. Profondément bouleversé, par ce qu'il découvre, il s'engage ouvertement en faveur du mouvement pacifique fondé par Romain Rolland. Le patriote engagé qu'il fut au début du conflit n'est plus. À parti de 1919, il parcourt sans relâche l'Europe aux côtés - notamment - de Romain Rolland, Émile Verhaeren, Klaus Mann, Arthur Schnitzler, etc. pour défendre les thèses pacifistes. En parallèle, il rédige pour la presse des articles au bénéfice de ce combat dont il devient l'une des figures de proue. Enfin, il mobilise son réseau autour de la montée du fascisme qu'il perçoit et qui l'inquiète. Tel est le contexte dans lequel Stefan Zweig écrit le « Bouquiniste Mendel ». Sujet qui lui est familier autant que cher, puisqu'il fréquente assidûment les librairies en quête de livres rares ou d'autographes. Des témoignages concordants attestent de la qualité des œuvres qu'il a réunies dans sa bibliothèque comme de l'extraordinaire collection d'autographes qu'il possède. Ils connaîtront un destin funeste puisqu'ils seront pillés voir, plus simplement, détruit tandis qu'il est en exil à Petrópolis. La révélation de ce saccage le plongera dans une dépression dont il ne se remettra pas. De cette perte immense, naîtra « Le monde d'hier » roman qu'il rédigera treize ans plus tard et dans lequel on retrouve beaucoup de sujets esquissés dans « Le bouquiniste Mendel ». « Le bouquiniste Mendel », c'est la Vienne que Stefan Zweig aime. Celle d'un cosmopolitisme érudit, créateur d'une émulation artistique, intellectuelle, industrielle, hors du temps, celle du savoir partagé qui forge l'homme dans ce qu'il a de meilleur. Les épreuves existent, mais elles le nourrissent. Elles le font mûrir avec intelligence et dignité. L'argent est un moyen : il n'est ni une finalité, ni un trophée, ni un label de notabilité. Qui est Jacob Mendel ? L'auteur donne peu d'éléments. C'est un Juif ashkénaze de Galicie (Ukraine ? Pologne ?). Il a immigré à Vienne, il y a environ 30 ans pour étudier avant de s'y installer définitivement parce que la ville est accueillante et prospère. Doté d'une mémoire inouïe, il rend service aux bibliophiles, aux chercheurs comme aux militaires, bref, à toute personne en quête du livre remarquable, d'une référence précise, qui complète dûment ses recherches ou sa curiosité. Ce travail est rémunéré, ce qui lui offre une indépendance financière suffisante. Il lui apporte aussi la satisfaction morale de partager ses connaissances, de rendre service et d'être utile aux autres. Les cafés viennois - à commencer par le café Gluck où il a élu domicile - sont chaleureux, accessibles, ouverts au monde : on y lit, on s'y informe, on échange en toute simplicité entre deux tasses d'Arabica et trois petits pains. Ainsi va la vie, jusqu'au jour où l'atmosphère change. Cela commence par l'étranger qui devient douteux puis l'érudition, suspecte. La rentabilité économique ? Elle est désormais un critère éminent de respectabilité, peu importe comment elle est acquise. Mendel est convoqué par la police au motif qu'il entretient une relation épistolaire avec l'étranger (en l'occurrence, l'éditeur d'un magazine auquel il est abonné). Il est sommé de justifier son identité. S'enclenche alors, la fabrique implacable du coupable, du pestiféré. Dans l'impossibilité de donner les papiers prouvant son état-civil, il est déporté. Après plusieurs années d'internement dans un camp de concentration, il est libéré et regagne Vienne. Plus exactement, sa banlieue, là où se situe le Café Gluck. Le monde a changé, tellement changé. Vienne est entrée dans ce que Schnitzler qualifie de crépuscule. Mendel survit plus qu'il ne vit, avant de mourir dans une pauvreté extrême et une solitude abyssale. Oublié de tous, ou presque. La mise en scène épurée d'Yves-Patrick Grima laisse toute la place au texte de Zweig habilement adapté en pièce de théâtre. Il est servi par deux acteurs (Jean-Luc Giorno & Nicole Giorno) complices qui savent avec justesse autant que sobriété faire revivre le bouquiniste Mendel. 1h15 intense. |
COMÉDIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
Eric D. a écrit le 09/10/2025 à 15h45
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Texte d'une grande banalité, mais de très bons comédiens qui sauvent en partie la soirée !
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DIVINE COMÉDIE (LA)
Pierre M. a écrit le 09/10/2025 à 15h44
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Très bon spectacle, plein d'entrain ! A découvrir
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THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE
Bruno R. a écrit le 09/10/2025 à 14h47
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Je vois que vous demander de ne pas dissuader les autres de découvrir le spectacle, alors on ne peut pas critiquer ? J'étais déjà surpris du succès d'Edmond et là on retrouve les mêmes travers car la pièce se veut en plus engagée. C'est objectivement du mauvais théâtre, superficiel, avec des dialogues et des jeux d'acteurs convenus, et une mise en scène agitée plus qu'inventive. C'est malheureusement la réalité, vous jugerez si vous publiez ou pas.
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THÉÂTRE DU PALAIS-ROYAL
Stéphanie D. a écrit le 09/10/2025 à 14h23
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Excellent ! Et nous avions de très bonnes places.
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POINT VIRGULE (LE)
Vincenzo C. a écrit le 09/10/2025 à 13h53
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spectacle vraiment bien
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POINT VIRGULE (LE)
Daniel R. a écrit le 09/10/2025 à 13h34
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J'aime beaucoup cet humoriste
C'est fin et bien senti |
THÉÂTRE DE LA COMÉDIE DE PARIS
Brigitte S. a écrit le 09/10/2025 à 13h23
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Quand "Napo" va de l'avant
Grande est la stupeur de l'empereur qui se voit transplanter dans notre monde contemporain... Elections, droits des femmes... toutes ces calembredaines le déconcertent mais "le grand réformateur" ne va pas s'arrêter pour si peu... gouverner un empire ou une république, quelle différence? Une satire amusante. |
SCÈNE PARISIENNE (LA)
Brigitte S. a écrit le 09/10/2025 à 13h14
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Un premier jour de classe qui va tout révéler
Cette pièce bien conçue pour les enfants, voit s'affronter la peur de la rentrée, ainsi que des découvertes étranges. Cela se suit agréablement. |
THÉÂTRE DES GEMEAUX PARISIENS
Pascale V. a écrit le 09/10/2025 à 11h59
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Excellent ; mérite un prix, coup de cœur
Courrez y |
THÉÂTRE 13 - BIBLIOTHÈQUE
Isabelle D. a écrit le 09/10/2025 à 11h54
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Belle oeuvre de Shakespeare très bien interprétée par des acteurs qui nous ont beaucoup donné.
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THÉÂTRE LE SPLENDID
Olivier L. a écrit le 09/10/2025 à 10h16
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Une histoire forte à voir pour ressentir cette ambiance de peur. Mais qui n'est pas plombante pour autant avec beaucoup d'humour. À voir.
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THÉÂTRE SAINT-GEORGES
Olivier L. a écrit le 09/10/2025 à 10h15
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Super spectacle qui donne une pêche d'enfer. Je recommande vivement.
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THÉÂTRE DES GEMEAUX PARISIENS
vv a écrit le 09/10/2025 à 10h10
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Dans cette pièce, jouée par 8 comédiens qui interprètent 25 personnages, tout concourt à nous plonger dans la plus profonde noirceur de l'âme humaine ; quand l'impossibilité de renoncer au pouvoir mène à la plus haute perfidie, aux trahisons les plus viles. Une tragédie que l'on suit sans répit jusqu'au dénouement ultime.
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LA SCALA PARIS
Matthieu L. a écrit le 09/10/2025 à 10h10
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Du très grand théâtre !!! Une troupe énergique, des comédiens magnifiques pour un texte super !
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THÉÂTRE DE L'ŒUVRE
Matthieu L. a écrit le 09/10/2025 à 10h09
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Un seul en scène vraiment incroyable !!! Un comédien puissant, drôle et une super idée !
A courir voir en famille, avec des ados ou des amis ! |
THÉÂTRE DES MATHURINS
Matthieu L. a écrit le 09/10/2025 à 10h07
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Une magnifique découverte ! Drôle, moderne et super bien joué !!!
Quelle troupe ! |
THÉÂTRE DE LA COMÉDIE DE PARIS
Olivier L. a écrit le 09/10/2025 à 10h07
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Une comédie policière en mode Agatha Christie, ambiance à l'anglaise et au théâtre ce soir. Drôle et on suit une enquête à la Sherlock Holmes. Très bonne soirée.
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THÉÂTRE DES MATHURINS
Dominique R. a écrit le 09/10/2025 à 08h50
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Sur une idée originale, un très beau texte magnifiquement interpreté par 2 comédiens habités par leurs personnages
A VOIR |
THÉÂTRE 13 - BIBLIOTHÈQUE
Martine S. a écrit le 09/10/2025 à 08h48
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Très belle interprétation. 2h30 que je n'ai pas vu passer.
En revanche je trouve dommage d'afficher ses opinions politiques à la fin lors des salutations ???? |