(moyenne sur 125 notes)

TEXTE(S) de Patrick Suskïnd, traduction française de Bernard Lortholary, Éditions Fayard, mise en scène de Daniel Benoin, décors de Jean-Pierre Laporte, costumes de Nathalie Bérard-Benoin, avec Clovis Cornillac.

"De l’amour à la haine il y a ma contrebasse... L’instrument n’est pas précisément maniable. Une contrebasse, c’est plutôt, comment dire, un embarras qu’un instrument. Vous ne pouvez guère la porter, il faut la traîner, et si vous la faites tomber, elle est cassée. Dans un appartement, elle se trouve sans cesse sur votre chemin. Elle est plantée là… avec un air si bête, vous voyez… mais pas comme un piano. Un piano, vous pouvez le fermer et le laisser là où il est. Elle, non. Elle est toujours plantée là… tout est de sa faute, je l’aime tellement. Je suis un fonctionnaire de 35 ans, mais pas n’importe lequel, je suis contrebassiste à l’orchestre national, amoureux transparent d’une soprano et inconditionnel de Schubert."