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NAUFRAGÉ (LE)
LE PETIT MONTPARNASSE
Du vendredi 3 février au samedi 1 avril 2006

COMÉDIE DRAMATIQUE. À l'occasion d'une master class de piano dirigée par Horowitz, trois jeunes gens, à l'aube de leur carrière, se lient d'amitié: Wertheimer, le narrateur et Glenn Gould, le célèbre pianiste canadien. Cette rencontre, avec celui qui n'est pas encore la star internationale du piano mais qui en est dé...

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Julien C. a écrit le 17/03/2006 à 00h08

J'ai passé un très bon moment. J'y ai retrouvé le roman avec ce phrasé sophistiqué de Thomas Bernhard. Ce drame humain est saisissant et la mise en scène légère , inventive découpe habilement la progression du roman. Il faut être prévenu. C'est assez noir.
Colette B. a écrit le 13/03/2006 à 18h37

C'est long, on peut s'y ennuyer. Le comédien est excellent et fait ce qu'il peut, que de redondances dans le texte.... Il vaut mieux perdre son temps dans un autre théâtre...Colette
Muriel D. a écrit le 10/03/2006 à 12h58

La mise en scène est extrêmement décevante. Le texte est trahi par des répétitions incessantes une progression, un jeu d'acteur et un décor incompréhensibles, malgré la bonne volonté de l'acteur, l'ennui est total et Thomas Bernhard absent.
Qu'est-ce qu'on bien pu vouloir nous dire, bon sang ?
Il y a cet acteur, là, seul, avec un fauteuil blanc, un drap blanc, et dessous un piano noir.
Il transpire à gros bouillons, le pauvre, dans son énorme veste et ses gants de cuir (peut-être est-il venu en scooter?). Il doit hurler pendant une heure et quart, un texte répétitif et discontinu, la plupart du temps, d'une voix saccadée. Ce faisant, il doit effectuer des chorégraphies improbables et ridicules (se tourner vers le fond de la scène, puis montrer le profil droit, puis de face, et le profil gauche, jeter les bras en l'air, traîner les pieds à terre, et enfin (le clou du spectacle) s'effondrer en effectuant deux ou trois tonneaux dans le piano. Ca me rappelle quelque chose, mais j'hésite entre les défilés militaires, Véronique et Davina, ou le bourgeois gentilhomme.
Indiscutablement, cet acteur est un athlète hors pair, la mise en scène le démontre à chaque instant. Oui, mais bon, est-ce pertinent quand il s'agit d'incarner Glenn Gould ? Quel rapport entre l'agitation insensée qui nous est montrée et le travail opiniâtre et méticuleux des pianistes (excepté la part de masochisme qu'elles impliquent).
Et pourquoi doit-il crier et répéter vingt fois la même chose ? Autant que je me souvienne, les personnages de Thomas Bernhard ne sont pas sourds (il sont même pianistes virtuoses), ni séniles ...Est-ce une tentative désespérée de nous faire comprendre quelque chose, à nous, spectateurs inattentifs et stupides ? Oui, mais quoi ? Qu'on est sourd ?
Non, on n'est pas sourd, mais on voit pas !
A moins que la mise en scène ne soit elle-même une métaphore du naufrage...
Corinne V. a écrit le 06/03/2006 à 12h44

Beaucoup d'intensité dans le jeu de Samir Siad, malgré certaines redites.
Il est intéressant de découvrir le monde d'un tel prodige musical.
Muriel a écrit le 05/03/2006 à 19h36

un peu déçus après avoir lu les 2 critiques si enthousiastes ; Samir Siad certes est remarquable, mais nous avons trouvé que le texte tournait un peu en rond et que l'accompagnement musical était trop discret...
Jacques M. a écrit le 10/02/2006 à 21h22

un pur instant de grace: incontournable!
Pierre M. a écrit le 09/02/2006 à 23h49

Quelle prestance en scène, quelle élocution. Samir Siad nous transpose dans le monde de Glen Gould bien aidé par de subtils jeux de lumières et une mise en scène très fouillée bien que dépouillée. A voir !