Dès le début, ça crie et l'on sent une forte tension dans ce couple, et la confirmation vient lorsque la femme invite à boire un verre le soir même, le couple devant acquérir leur maison le lendemain matin. Le drame à l'origine de cette tension ainsi que le sens de cette invitation seront dévoilés lors de cette soirée où la tension monte à son paroxysme dramatique. Très bien jouée, mention spéciale à Sophie Lebrun, la mise en scène nous prend dès le début pour ne plus nous lâcher jusqu'à la dernière scène si belle et triste où cette mère brisée essaie de retrouver la pianiste qu'elle fût.

Spectacle vu grace aux avis des adhérents. J'ai beaucoup aimé la troupe, le texte et surtout la magnifique scénographie. Je recommande à mon tour!

"Une pièce sous influence" illustre l'intimité d'un couple, sous une apparente banalité. Le drame qu'ils ont vécu est révélé peu à peu, au hasard de conversations avec les acheteurs de la maison qu'ils viennent de vendre. Cette création est graduellement dramatique par la mise en place de l'histoire sur fond de décor carnavalesque. L'interprétation des comédiens apporte de façon subtile et progressive des éléments sur le drame que ce couple vient de traverser ou sur une certaine folie mélancolique du passé, révélé par cette transaction immobilière. Étonnant !

Cette pièce traîne la suite de la tragédie de perdre d'un enfant. L'analyse des différents processus pour traiter la douleur est bien vue par le texte. Les acteurs sont parfaitement dans leur personnage. Une mise en scène originale nous immerge dans cette belle pièce. A voir

Beaucoup d'originalité dans le traitement de ce sujet difficile de la perte d'un enfant au sein du couple.
Coup de chapeau à Sophie Lebrun, qui incarne Anna la mère en détresse qui flirte avec le déni, la folie et la résilience.

Une pièce extraordinaire qui allie le rire à l'émotion. L'actrice qui joue Anna, Sophie Lebrun est bouleversante dans sa folie et sa douleur.

En état de choc quand le noir est tombé sur le décor magnifiquement décalé, ce n'est que bien plus tard, dans la nuit, que j'ai pu retrouver ce qui m'avait fait replonger si fort au coeur de l'insoutenable.
Instit spécialisée à l'hôpital de Garches, j'y avais accompagné des couples de parents face à l'accident, le handicap, la souffrance et la mort de leur enfant. Je les ai vus se déchirer, se séparer, se perdre. J'ai vécu l'indible du diagnostic fatal qui ne peut laisser place qu'au désespoir . Prise à nouveau à témoin ce soir, bien au delà du 4 ème mur, c'est avec eux et Anna que j'ai pleuré ce soir.
La musique, en résonnance puissante des moindres pensées, terriblement obsédante et lancinante, a fait aussi monter en moi un terrible état de tension qui m'a fait sursauter au moindre bruit. J'ai redouté la fin, eu peur que cela pète sur scène, s'écroule, tourne à un nouveau drame.
Le nocturne final aurait pu m'apaiser, mais son interprétation "différente", déchirante, m'a complètement bouleversée. Ce n'est pas la musique de Chopin que j'ai entendue, mais la détresse d'Anna, sa douleur de ne pouvoir le jouer .
Encore sous l'emprise de cette intense mise en scène, quand la dernère note s'est tue, j'ai accompagné le silence, incapable d' applaudir les comédiens.

Décor d'un soir de Carnaval, montagnes de confettis au sol, lueurs de fin de fête. Un espace, déjà, en équilibre instable, d'une beauté inquiétante. Un homme et une femme mettent toute leur énergie à faire comme si de rien n'était : les analogies avec "Une femme sous influence" et "Qui a peur de Virginia Woolf ?" s'infiltrent petit à petit.
C'est l'histoire sans histoires d'un couple qui refuse de se soumettre à la banalité, et sombre imperceptiblement dans la douleur d'une perte insaisissable pour laquelle il n'existe ni réconfort ni rédemption. Une batterie rock scande l'intuition d'un malaise qui se ressent dans l'âme blessée, déchirée ; le décor aérien, flottant, porte l'aliénation lente mais inexorable de l'esprit désemparé que très peu de fils relient encore à une raison de vie. Un lustre tombe avec fracas, un autre fil se casse. Le doux glissement vers la folie est-il inéluctable ? Une mise en scène tout en finesse pour symboliser la fuite de la conscience.

Dans un décor haut en couleurs, 4 comédiens nous font vivre beaucoup d'émotions. Sophie Lebrun est vraiment exceptionnelle, son interprétation magistrale.

Une jolie mise en scène où Ines Camesella nous entraîne vers son objectif tout en jouant la folie, la douleur, la douceur, la persuasion magnifiquement accompagnée par l'ensemble de la troupe.

Interprétation exceptionnelle des quatre comédiens pour cette histoire touchante. Beaucoup d'émotion se dégage du jeu et touche les spectateurs !

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Une belle pièce profonde et dont les
ressorts dramatiques se cachent, en
creux dans les non-dits des mots du
quotidien. Dans un décor féérique et
une interprétation hyperréaliste, tous
les sentiments, les déchirures à fleur
de peau et les incertitudes arrivent à
petits pas caustiques et équivoques.
Puis l'émotion se propage sur scène
et dans a salle.
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j2f.
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