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(6 notes)
DIANE SELF PORTRAIT
PLATEAUX SAUVAGES (LES)
Du lundi 21 septembre au vendredi 9 octobre 2020

THÉÂTRE CONTEMPORAIN. Figure majeure de la photographie du XXème siècle, Diane Arbus se suicide à 48 ans en 1971. C’est le point de départ pour plonger dans l’histoire de celle qui montra l’invisible d’une société américaine à la fois baroque et conservatrice. Ce spectacle est une expérience photographique qui révèle l...

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Notes des adhérents
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Tankafer a écrit le 28/09/2021 à 16h22

  Note =
J'ai découvert la vie de Diane Arbus et l'incroyable richesse de ses oeuvres photographique.
Delphine B. a écrit le 24/10/2020 à 11h41

  Note =
Petite merveille de scénographie.
Un peu long.
A voir absolument
SylviA a écrit le 27/09/2020 à 04h47

  Note =
J'ai découvert un lieu formidable, accueillant avec un esprit solidaire et responsable que j'ai vraiment apprécié. Belle scène également, superbe mise en lumière et en musique, live. Je suis passionnée de théâtre, mais aussi de photo et lorsque j'ai évoqué au club le spectacle que j'allais voir, proposant alors ma 2ème place, un admirateur de Diane ARBUS, s'est tout de suite proposé pour m'accompagner. Sacré challenge, cet ami ...ne va jamais au théâtre !
Nous avons passé une très belle soirée, j'ai plongé tout de suite dans l'univers de Diane, ses doutes, ses tourments, ses démons intepellée de près par sa démarche photographique, son oeil qui m'a parlé de l'autre côté de l'objectif. En moi se mêlaient à la fois l'oeil du spectateur dans son fauteuil, mais aussi celui derrière son propre objectif. Questions sur la différence, fascination pour l'humain, mais hors norme, ce regard de femme précurseur qui a été reconnue de son vivant m'a fascinée. Elle m'a choisie, ainsi que mon ami, pour venir sur scène pour illustrer sa façon de composer une scène de pose de photo de famille. Composition complètement déjantée, décalée. J'ai adoré jouer le "jeu", suivant à la lettre ses indications, captivée par son regard directif troublant, envoûtant, à la limite parfois même de l'exaltation. Cette montée d'adrénaline là, au moment d'enclencher la photo, je la connais. Je suis totalement entrée dans l'univers de cette artiste, avide de découvrir son oeuvre, et de m'y plonger "autrement", avec émotion. Démarche "à l'envers" de celle de mon ami, qui est entré dans l'histoire, avec un regard plus averti.J'ai été touchée aussi par les autres personnages, la mère, bien sûr, le mari également; la maladresse pathétique du travesti m'a émue ... quand au tatoué ... je r^verais d'un tel modèle ! Plaisirs partagés, grand moment pour mon ami que d'être sollicité pour monter sur scène avec moi et y jouer le modèle.Enchanté par sa soirée, et ce plaisir de spectateur nouveau pour lui : prêt à retenter une autre aventure théâtrale.
Ariane a écrit le 26/09/2020 à 13h03

  Note =
Face aux commentaires élogieux je tiens a préciser qu'en sortant du théâtre j'ai entendu plusieurs spectateurs dire qu'ils avaient dormi. Ce n'est pas un spectacle tout public. Je connaissais cette photographe le spectacle ne m'a rien appris et manque d'émotion. Le personnage d'homme habillée en femme potiche sur scène et mauvais acteur qui n'articule pas était ridicule.en revanche l'homme entièrement tatoué qui ensuite revient en une Marilyn digne de chez Michou n'est lui pas ridicule et apporte un peu d'humour dans un spectacle qui est monocorde. La mère est très bien également. Si vous n'aimez pas l'odeur de tabac ne vous mettez pas dans les premiers rangs idem si vous ne voulez pas être invité à monter sur scène..
Oana C. a écrit le 26/09/2020 à 11h13

  Note =
Rien de tel que la mise en abîme du regard d'un art éphémère sur un art éternel, du théâtre qui dépeint la photographie, de celui qui ne laisse pas d'empreinte sur celle qui capte l'instant. À l'époque envahissante de Photoshop, rien de plus interpellant que la création de cette jeune photographe dont le but n'est pas de réformer la réalité, mais de la connaître. La pièce est la radiographie envoûtante d'un secret qui parle d'un secret, d'une cérémonie qui retrace une cérémonie, du processus de création photographique via le portrait intime d'une photographe et ses portraits à elle, et qui déborde sur le processus de création en général. Combien de choses verrions-nous s'il n'y avait pas l'oeil de l'artiste pour nous les montrer ? "Je veux photographier les cérémonies formidables de notre temps parce que nous avons tendance, en vivant ici et maintenant, à ne percevoir que ce qu'il y a d'aléatoire et d'aride et d'informe. Alors que nous regrettons que le présent ne soit pas comme le passé, et que nous désespérons qu'il devienne un jour le futur, ses habitudes innombrables et insondables sont dans l'attente de leur sens. Comme une grand-mère qui fait des confitures, je veux les rassembler et les préserver, parce qu'elles auront été si belles. [...] Ce sont nos symptômes et nos monuments. Je veux simplement les sauvegarder, car ce qui est cérémoniel et curieux et banal deviendra légendaire." Avec ces mots de Diane Arbus en tête, laissez-vous conduire par six artistes fabuleux venus d'horizons différents dans les recoins les plus intenses de la création.
Flammenn J. a écrit le 24/09/2020 à 17h38

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Un beau moment aux Plateaux Sauvages. La mise en scène est très réussie, les lumières notamment sont magnifiques. Quel bonheur également d'avoir un musicien en live! Anne Azoulay est formidable dans son rôle, et tous ses compagnons de jeu également. Ne connaissant la photographe que de nom, et ne m'étant jamais penchée sur sa vie, j'ai découvert une femme aussi torturée que lucide, à l'esthétisme profond, dont l'œuvre est aussi noire et violente qu'elle peut-être belle. À découvrir pour le talent des comédien(ne)s, la mise en scène et l'originalité de cette création.