Connexion : Adhérent - Invité - Partenaire
Tous les avis / commentaires

(10 notes)
J'AVAIS UN BEAU BALLON ROUGE
THÉÂTRE DU ROND-POINT
Du mardi 26 mars au dimanche 5 mai 2013

COMÉDIE DRAMATIQUE. Automne 1965, dans le salon de la maison calme, le père fait ses comptes, la fille étudie. Ils se parlent, s’éprouvent. Elle veut refaire le monde. Il veut la protéger. Mara et son père s’affrontent sur le terrain politique. Elle a une conception intransigeante des injustices. Lui préfère négocier...

Voir tous les détails
Eric D. a écrit le 07/05/2013 à 11h26

  Note =
Texte fort, mise en scène subtile et acteurs grandioses....Romane crève la scène!
Angélique R. a écrit le 05/05/2013 à 23h41

  Note =
Magnifique !
Au delà de la leçon d'histoire, une relation père-fille toute en pudeur. On sent l'Amour derrière chaque mot sans jamais le nommer.
Christine L. a écrit le 04/05/2013 à 10h23

  Note =
Quelle grande chance d'avoir pu voir cette grande piéce.Un grand merci à Starter.Magnifique texte excellement interprété et mis en scéne.Prix au palmares du théatre plus que mérité.
Marie-Pierre M. a écrit le 27/04/2013 à 09h59

  Note =
Magistral ! Tant par ses 2 magnifiques interprètes, par le sujet, par le corps de la pièce, la mise en scène, les décors, la musique, l'éclairage, les costumes, les ajouts vidéo.
Que rajouter ?
Pièce hautement réussie.
Karine D. a écrit le 22/04/2013 à 10h46

  Note =
Très bonne pièce avec 2 interprètes d'exception.
Sandrine B. a écrit le 19/04/2013 à 10h59

  Note =
Une pièce intense et dense sur l'histoire de l'Italie dans les années 70, portée par le magnifique jeu de Romane et Richard Boringher. Un moment rare d'émotion. Le texte est très beau.
Hervé B. a écrit le 17/04/2013 à 23h10

  Note =
Une salle enthousiaste comme jamais qui ovationne la prestation éblouissante des Bohringer, Père et Fille.
Loin du boulevard, on entre là dans la vraie vie; là où deux idéologies s'affrontent âprement mais aussi avec beaucoup de tendresse et de respect.
La complicité de Romane avec son père transpire au delà de l'intensité de l'histoire relatée.
Une mise en scène très bien construite qui utilise au mieux les excellents moyens techniques qu'offre la scène du Rond-Point.
Ne serai pas surpris que cette pièce revienne prochainement à l'affiche, pour ma part je, nous y retournerons avec plaisir.
Marcel F. a écrit le 08/04/2013 à 14h47

  Note =
pas façile d'avoir des places...mais si vous avez cette chance, ne pas la laisser passer ,la pièce prend , sans doute, toute sa dimenssion parcqu'elle est jouée par un père et sa fille et les Borhinger sont excelents..
Jeanne-Marie G. a écrit le 04/04/2013 à 16h51

  Note =
Au moment des agissements des brigades rouges j'étais adolescente et cette période m'avait passionnée. Faire entrer la grande histoire dans la petite n'est pas nouveau mais l'interprétation est si intense et si vraie qu'on est plongés, à nouveau, dans ces années là.
C'est un beau spectacle fort, intelligent, émouvant. Je connaissais Romane au théâtre. C'est une excellente comédienne fougueuse, vive, entière. Par contre, je n'avais jamais vu son père sur scène et j'avoue qu'il m'a scotché.
Michel D. a écrit le 22/04/2013 à 01h26

  Note =
La pièce retrace cette époque trouble, en Italie, des fumeuses années de plomb," Anni di piombo " titre d'un film éponyme de Margarethe von Trotta, à travers la trajectoire d'une étudiante douée, diplômée, qui s'élève intellectuellement et socialement par rapport à son père, son milieu d'origine et va en bouleverser les codes et les habitudes!
Les Bohringer, père et Romane, sont excellents dans le registre de cette complicité affective contrariée que n'entache cependant pas l'incompréhension des générations, des aspirations et des valeurs.
L'émotion passe car de la tendresse s'insinue dans ces joutes et petit à petit, les mots deviennent quasiment superflus pour le père, tant le destin tragique de sa fille lui semble inéluctable!
Le compromis historique a échoué et ces années qui sont désormais perçues comme celles de la nostalgie, un âge d'or en Europe qui ne connaissait pas encore la désindustrialisation, notre continent s'enflammait pour les causes lointaines et les luttes du marxisme contre le capitalisme et vice versa, ces années là furent tout aussi imprégnées de violences, de régimes liberticides à l'Est et en Extrême Orient qu' abjects en Amérique du Sud; quant à l'Italie & l'Allemagne, ils furent les deux pays européens où des groupes révolutionnaires s'armèrent pour donner chair à leur vindicte anticapitaliste!
Romane Bohringer a le souffle pour porter cette parole aussi forte que désespérée! Un beau spectacle qui bénéficie aussi de la proximité, dans la salle Jean Tardieu, avec ses deux interprètes.