TEXTE(S) de Claude Bourgeyx, mise en scène de Jean-Louis Thamin, avec Anémone.

Mademoiselle Werner transforme la moindre rencontre en aventure saugrenue, romantique, mélange d’absurde et d’humour. Un homme croisé dans l’escalier devient le compagnon rêvé de ses jours, tandis qu’un petit signe réveille ses instincts maternels et qu’elle se met en scène avec ses voisins dans des productions torrides… Mademoiselle Werner est à la fois touchante, méchante et tordante. C’est l’apanage des vrais personnages: complexes et protéiformes, impossibles à saisir. Qui est vraiment Mademoiselle Werner? C’est la question que l’on se pose jusqu’à la dernière minute, jusqu’au moment où la vieille fille se révèle enfin dans un étonnant renversement de situation. Ainsi la dernière pièce du puzzle est posée. Mademoiselle Werner a horreur du vide.