TEXTE(S) adaptation de "Du côté de chez Swann" de Marcel Proust par et avec Jacques Sereys, mise en scène de Jean-Luc Tardieu, décor de Pierre-Yves Leprince, costumes de Renato Bianchi.

Cocteau disait préférer "entendre Proust plutôt que le lire". C’est à travers la voix que l’on "regarde" le mieux les mots, la voix humaine irremplaçable pour rendre compte de cette langue musicale, si richement harmonisée et orchestrée, au développement à la fois intimiste et symphonique. Le lecteur, devenu auditeur, tenu par la main, comme "guidé" dans les méandres de cette phrase tordue et sinueuse, cette prose foisonnante, peut alors s’attarder sur chaque détail en étant sûr que l’attention portée avec minutie à la fleur lui garde sa place sur la branche, sans jamais perdre de vue l’arbre dont elle est issue. Incantation de la voix – incarnation de l’acteur, ouvrons la première page sonore du grand livre: "Longtemps, je me suis couché de bonne heure…" Jean-Luc Tardieu

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