ABSALON, ABSALON !





THÉÂTRE CONTEMPORAIN d’après le roman de William Faulkner Adaptation et mise en scène: Séverine Chavrier Distribution: Pierre Artières-Glissant, Daphné Biiga Nwanak, Jérôme de Falloise, Adèle Joulin, Alban Guyon, Jimy Lapert en alternance avec Deborah Rouach, Armel Malonga, Christèle Tual, Hendrickx Ntela, Ordinateur, Laurent Papot et la participation de Maric Barbereau en alternance avec Remo Longo.
Après Les Palmiers sauvages en 2016, Séverine Chavrier revient à Faulkner et à sa langue dense, tendue, d’une intensité folle. Proche d’une tragédie antique, imprégné de malédiction biblique, Absalon, Absalon ! raconte le destin de Thomas Sutpen, par l’intermédiaire de plusieurs voix qui énoncent, ressassent et recomposent le récit, participant de “la nature illogique et aberrante d’un rêve”. Ayant tout quitté, cet homme blanc pauvre s’installe dans une petite ville du Mississippi pour y bâtir un domaine pharaonique, Sutpen’s Hundred, mais échoue à fonder une lignée, sur fond d’inceste et de fratricide. Derrière la faillite d’une revanche sociale, c’est bien l’effondrement du Sud dont parle Faulkner, ce Sud quasi-mythologique qui se demande encore pourquoi Dieu a permis qu’il perde la guerre, et dont Édouard Glissant identifie l’absolue illégitimité, car né de la double faute originelle que sont le massacre des natifs et l’esclavage des Noirs.










Place de L'Odéon
75006 PARIS
M° Luxembourg
Tél: 01 44 85 40 40
Web: www.theatre-odeon.eu/fr
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
75006 PARIS
M° Luxembourg
Tél: 01 44 85 40 40
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 26/03/2025 au 11/04/2025.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Jusqu'au 11/4: du Mardi au Samedi à 19h00, le Dimanche à 15h00. Places de 25 à 42€. Durée 5h00.
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Notes des adhérents
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Derniers commentaires des adhérents
HL a écrit le 10/04/2025 à 11h36






Un peu trop long mais Excellent en tout point de vue
(Je n ai pas eu de places avec Tatouvu)
(Je n ai pas eu de places avec Tatouvu)
Oana C. a écrit le 03/04/2025 à 15h33






Une maison surgit du sol comme la toile tendue d'un navire parti à la conquête du monde. Devant, il y a la façade ; derrière, la caméra explore le côté invisible de l'apparence. "Who's Afraid of the Big Bad Woolf" sous des masques grotesques, pris dans une farandole sauvage, trouve une résonance macabre dans un pays composite qui souffre d'être une communauté atavique. La barbarie ronronne, prolifère, explose et on le sait d'emblée : avec Séverine Chavrier, there will be Blood.
Un casting de tous les enfers, terrifiant et hypnotique, déroule son fil de craie dans les entrailles et les viscères du labyrinthe faulknerien. C'est une plongée dantesque au cœur de la grandeur et la décadence de celui - Sutpen, Plainview, Musk, Trump etc - dont on dira : "il avait une force, la force de tout obtenir par la force". La toile se déchire, brûle, part en lambeaux : la séparation est béante entre réalité et illusion, apparence et vérité. L'espace physique aura pris un tel poids, monumental, chaque image sera devenue une réflexion plus ardue, plus complexe, sur le pouvoir, la culpabilité et la rédemption. Un déchirement entre désir d'immortalité et enfermement dans des cycles violents et destructeurs.
Un casting de tous les enfers, terrifiant et hypnotique, déroule son fil de craie dans les entrailles et les viscères du labyrinthe faulknerien. C'est une plongée dantesque au cœur de la grandeur et la décadence de celui - Sutpen, Plainview, Musk, Trump etc - dont on dira : "il avait une force, la force de tout obtenir par la force". La toile se déchire, brûle, part en lambeaux : la séparation est béante entre réalité et illusion, apparence et vérité. L'espace physique aura pris un tel poids, monumental, chaque image sera devenue une réflexion plus ardue, plus complexe, sur le pouvoir, la culpabilité et la rédemption. Un déchirement entre désir d'immortalité et enfermement dans des cycles violents et destructeurs.
Aurélien D. a écrit le 30/03/2025 à 13h02






Une proposition phénoménale, entre le théâtre et le cinéma, avec certaines scènes et certains plans qui resteront longtemps gravés dans ma mémoire ! Tous les comédiens sont excellents, brillament dirigés. C'est foisonnant d'idées, de créativité : le regard est constamment captivé par tout ce qui se passe à l'écran, sur scène et hors champ. Sans oublier les décors et le son, qui magnifient la pièce, et lui donnent cet atmosphère si particulière
Annie C. a écrit le 26/03/2025 à 05h51
Note =





Une mise en scène déroutante très noire qui bafoue tous les principes du théâtre en mêlant l'ensemble des arts visuels et sonores et qui voit la salle se vider petit-à-petit mais qui mérite le détour par son professionnalisme si l'on parvient à prendre ses distances.