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Photo: © Pauline Le Goff

Public
Averti
Humour
Grinçant
Sujet
Difficile
Convient aux ados
Oui

NUIT JUSTE AVANT LES FORÊTS (LA)
(moyenne sur 5 notes)

SEUL-E EN SCÈNE texte Bernard-Marie Koltès, mise en scène Matthieu Cruciani, avec Jean-Christophe Folly.
Un homme parle, une nuit de pluie. Il a beaucoup couru. Il est trempé d’eau et de sueur. Il en rattrape un autre. Lui demande du feu, mais n’a pas de cigarette. Fragile et fort à la fois, il parle. Une longue phrase au souffle épique pour dire l’ordinaire, l’existence, la violence, l’exclusion. Jean-Christophe Folly incarne ce poème de lumière. Une parole combative, physique, irrésistible, qui percute notre corps et ses failles.
PLATEAUX SAUVAGES (LES)
5 rue des Plâtrières
75020 PARIS
M° Ménilmontant
Tél: 01 40 31 26 35
Web: www.lesplateauxsauvages.fr

 > Plan d'accès (Google Maps)
 > Plan du métro (RATP)
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 08/11/2021 au 20/11/2021.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Tarification responsable. Une billetterie innovante pour plus d'engagement et de solidarité. Chacun(e) choisit son tarif: 5€, 10€, 15€, 20€ ou 30€. Durée 1h15.

CONDITIONS ADHÉRENTS
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Derniers commentaires des adhérents
Valérie S. a écrit le 28/11/2021 à 21h54

Note =
La nuit sous la pluie un homme s'adresse à un inconnu, et à travers lui à nous. Il parle de manière frénétique. Il crie sa colère face à ce monde qui le rejette, lui et les marginaux, et sa souffrance face à la solitude. Un texte parfois ardu à suivre mais qui grâce à l'interprétation intense et fiévreuse de Jean-Christophe Folly nous remue.
Michel P. a écrit le 15/11/2021 à 22h22

Note =
Oona et Psylvia parlent très bien d'un texte auquel je n'ai strictement rien compris :-). Si vous n'êtes pas inconditionnels de Koltès, auteur exigeant et radical, c'est également ce qui risque de vous arriver. Reste que je conseille quand même ce spectacle pour la qualité de la mise en scène et surtout l'interprétation hallucinante de Jean-Christophe Folly, comédien à la fois hyper-physique et très intense intérieurement.
SylviA a écrit le 12/11/2021 à 12h54

  Note =
Il a surgi devant moi, l'étranger, comme si je le croisais réellement au coin d'une rue de banlieue, sous un pont, sous la pluie.Je me suis arrêtée pour l'écouter. Il s'est adressée à moi, dans un long monologue chaotique, m'a parlé de lui, de son monde, de sa fuite, de sa recherche d'un toit pour s'abriter. Il m'a entrainée dans son flot de paroles pathétiques, mais je n'ai pu qu'écouter son appel à l'aide, son désespoir, son besoin d'amour, aussi sans pouvoir lui répondre. Cette interprétation bouleversante, m'a fait cruellement prendre conscience que ces cris, au réel, bien souvent je ne m'arrête pas pour pas les entendre, au contraire j'accélère le pas pour les éviter, les ignorer ... ils font partie de certains décors, hélas ... Il ne pleuvait pas à la sortie du théâtre, mais il commence à faire froid ... Quand j'en ai croisé d'autres, depuis, je me suis repris cet appel en pleine figure, j'ai eu honte .
Oana C. a écrit le 10/11/2021 à 13h41

  Note =
À la lisière entre le clair et l'obscur, au milieu de nulle part ou d'une partie de la nuit seulement, sous un pont ou dans un interstice urbain laissé à l'abandon, à la nuit tombante qui va tout entraîner dans sa chute, et malgré la pluie qui ôte ses moyens, il se tient debout, s'avance avec espoir vers l'autre, lutte encore, rêve toujours, imagine que tout est possible, la fraternité et l'amour, fonder un syndicat international, aimer une femme, avant de franchir l'orée d'une forêt faite de silence, avant de tomber à genoux, avant que quelque chose en lui ne se mue irrémédiablement en haine, avant qu'il ne bascule sèchement dans la violence ou la mort, lui, l'étranger qui aurait tant cherché "quelqu'un qui soit comme un ange au milieu de ce bordel".
La performance de Jean-Christophe Folly est transperçante d'amour inassouvi, elle dégage une force insondable et cette espèce de lumière brûlante à vous liquéfier les os. Une référence à l'encre indélébile consacre l'espace de Koltès.