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Photo: D.R.


ANIMAUX SONT PARTOUT (LES) - FESTIVAL SPOT
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COMÉDIE DRAMATIQUE de et mise en scène par Benjamin Abitan, avec Benjamin Abitan, Mélissa Barbaud, Antoine Dusollier ou Thomas Horeau (en alternance), Barthélémy Meridjen, Aurélie Miermont et Samuel Roger.
Dans un futur proche, un.e artiste et un.e scientifique en résidence doivent faire dialoguer leurs recherches sur le sentiment esthétique chez les animaux en vue de produire ensemble un spectacle utilisant la réalité virtuelle. Pendant ce temps, dans un futur lointain, des super-animaux retrouvent un DVD très ancien contenant peut-être une piste vers la seule chose qui manque à leur super-société.
THEATRE PARIS-VILLETTE
211 avenue Jean-Jaurès
75935 PARIS CEDEX 19
M° Porte de Pantin
Tél: 01 40 03 74 20
Web: www.theatre-paris-villette.fr

 > Plan d'accès (Google Maps)
 > Plan du métro (RATP)
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 18/09/2020 au 19/09/2020.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h35.

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Derniers commentaires des adhérents
Oana C. a écrit le 20/09/2020 à 16h13

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Certaines pièces de théâtre sont comme un test de Rorschach : tout le monde y voit ce qu'il a envie d'y voir. L'homme à ma droite, fan de l'autostoppeur galactique de Douglas Adams, s'est dilaté la rate du début à la fin. Il a été embarqué dans un trip dont il n'est jamais redescendu. La femme à ma gauche (un siège libre plus loin; on se connait pas) assiste impuissante à la destruction de ses valeurs théâtrales. On dirait qu'elle voit le spectacle comme une conspiration destinée à garder secrets certains éclaircissements métaphysiques. Vu comme ça, elle n'a pas l'air très heureuse.
Quant à mon test de Rorschach, il incarne toute ma fascination de l'ambiguïté. Je suis dedans et dehors en même temps, morte et vivante à la fois, une sorte de chat de Schrödinger théâtral. Tout passe et tout demeure, j'ai la main sur rien comme si une partie de mon cerveau a décidé de ne pas en parler à l'autre.
Si le point de départ est un tant soit peu intelligible (une équipe de chercheurs s'interroge si un animal peut jouir d'une fiction; elle s'enquiert également si les animaux éprouvent une émotion esthétique devant les couchers du soleil), la suite est plus sibylline. On se laisse embarquer dans un labyrintoire surréaliste, un brin dadaïste et avec un soupçon de pataphysique, comme un environnement réactionnaire qui fait fusionner les événements pour créer des ellipses. C'est une histoire qui ne se contente pas d'aligner des mots les uns à la suite des autres; elle se structure avec enchâssement et télescopage des différents niveaux de la réalité et du temps, dans un but narratif qui fait s'étioler notre besoin inconsolable de raisonnement. Joker pour la compréhension : le spectacle cite l'installation de Philippe Quesne au Zoo de Vincennes pour la Nuit Blanche. De l'avoir vécue en 2018, le sens de ce spectacle en jaillit comme un geyser.
Entre oeil du python et licorne à deux cornes, on retrouve le théâtre comme un mystérieux distributeur d'anecdotes. Comme si toute réalité était posée face cachée et il fallait qu'on la retourne. Vous pouvez rajouter des rires. Si vous le sentez. 😏