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Photo: D.R.

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Convient aux ados
Oui

PACIFIC PALISADES
(moyenne sur 6 notes)

À partir de 15 ans
COMÉDIE DRAMATIQUE de Guillaume Corbeil, mise en scène par et dramaturgie de Florent Siaud, costumes de Romain Fabre, avec Evelyne de la Chenelière.
En 2015, un homme prétendant être mi-homme mi-extraterrestre et agent des services secrets américains est retrouvé mort dans sa voiture. Son garage cache des millions de dollars en armes, munitions et petites coupures. Autour de lui, gravitent plusieurs femmes. Pacific Palisades part de cet intrigant fait divers californien pour mener l’enquête. Fiction? Réalité?
THEATRE PARIS-VILLETTE
211 avenue Jean-Jaurès
75935 PARIS CEDEX 19
M° Porte de Pantin
Tél: 01 40 03 74 20
Web: www.theatre-paris-villette.fr

 > Plan d'accès (Google Maps)
 > Plan du métro (RATP)
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 12/11/2021 au 04/12/2021.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h20.

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Notes des adhérents
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Derniers commentaires des adhérents
jpierre a écrit le 22/05/2022 à 20h04

  Note =
Un enquête mené de manière très sérieuse sur ce fait divers nous fait découvrir un super talent de comédienne. C'est captivant et ce seule en scène nous invite au voyage. A voir
Jean-François Fouque (j2f.) a écrit le 24/11/2021 à 13h21

  Note =
.
Entre vérités et fiction, faits réalistes
et fausses pistes assumées, c'est en
se laissant porter par le déroulement
du texte qu'on apprécie le récit assez
particulier de cette pièce. L'actrice est
excellente et persuasive, évoluant au
sein du judicieux décor mobile qui est
en totale adéquation avec l'ambiance
mystérieuse de l'histoire.
.
j2f.
.
Oana C. a écrit le 20/11/2021 à 23h48

  Note =
Il y a du Paul Auster chez Guillaume Corbeil, et comme dans tout polar métaphysique, cela force à demeurer guetteur.
Sur fond de rupture amoureuse qui laisse derrière elle des boîtes de déménagement en désordre dans une chambre qui aurait dû être celle de son enfant, l'auteur veut oublier toutes ces journées passées à être lui-même, quitte Montréal et se plonge à corps perdu dans une enquête policière à Los Angeles.
Mais "la réalité est ce qui, même si on arrête d'y croire, ne disparait pas", lui rappelle Philip K. Dick. La suspension volontaire de la crédulité, sa vie mise en suspens, son cafard existentiel s'infiltrent insidieusement dans toutes les rencontres et découvertes qu'il fera dorénavant. Il parlera des autres mais il ne cessera d'infuser son propre malaise entre les lignes. Il se retrouve ailleurs, dans des vies inventées de toutes pièces où chacun affabule pour se tromper soi-même, mais il reste enfermé en lui, à tourner en rond.
Les personnages qu'il rencontre ont souvent des vies qui essaient désespérément de ressembler à un film. Qui s'accommodent pour vivre avec les différentes versions de la vérité. Qui vivent pour vivre, sans alibi et sans excuse ; dévorent la griserie d'un soir, juste pour le désir ; ou convoitent un dernier rêve avec une maladie incurable. Destins happés une seconde, visages presque abstraits, planant sur fond de Google search, de Twitter et Facebook.
On se laisse fasciner par une m.e.s. magistrale dans un décor méandreux qui s'ouvre, se déroule et se déploie, se déplie et se replie, feuille blanche insoupçonnable au départ, labyrinthe prodigieux à l'arrivée. On se laisse engloutir dans les circonvolutions d'un cerveau enfiévré. Une lumière d'aquarium tamise les allusions feutrées. On est tantôt Guillaume, Paul, Daniel, Jeffrey, Catherine, Laura, Dawn - et tout le temps Evelyne de la Chenelière, multiple à souhait en femme fatale aux yeux revolver et jambes interminables, narguante en volutes de fumée.
Plus on avance dans l'histoire, plus le miroir de la fiction devient opaque et l'intrigue se démultiplie. C'est une fièvre lancinante, au long d'un rail désabusé. Dans l'immobilité fuyante, on devient soi-même Guillaume Corbeil, une enveloppe de banalité urbaine croisant des doubles évanescents sur un ruban d'infini plat.
Quand le mot fin s'inscrit, on reste prostré, en apnée; on aura parcouru un tour complet de Möbius, on est de retour à la case départ mais en-dessous d'elle, et on garde quelques secondes cette étrange apesanteur d'espace-temps insaisissable. Etait-ce une aventure réelle ou une vraie fiction ? L'écrivain a-t-il seulement quitté son appartement ? et est-ce l'histoire de Jeffrey Alan Lash ou celle de Guillaume Corbeil que nous avons suivie ? Comment démêler le vrai du faux ? l'illusion de la simulation ? la vraie vie et les succédanés de vie ?
(Toutes ces personnes ont réellement existé ou existent, tout un chacun peut les découvrir sur la toile : Jeffrey Alan Lash, Catherine Nebron, Dawn et Laura VadBunker, Harland Braun, Daniel Fleetwood. Qu'est-ce donc qui les rend tellement invraisemblables ou purement irréelles ?...)

Des échanges pétillants, complices et espiègles avec Evelyne de la Chenelière 👏👏 et Florent Siaud 👏👏 lors de la chaleureuse soirée Starter. Un grand merci au théâtre Paris-Villette pour son accueil somptueux. 💖🙏
Dominique B. a écrit le 19/11/2021 à 09h56

  Note =
Une pièce de theâtre "montée" comme un film utilisant des voix off, des vidéos et des sous-titres. L'actrice nous emmène dans son road trip pour mener sa propre enquête. Mais je me suis un peu perdu par les très (trop ?) nombreux rôles homme et femme endossés par l'actrice
Stéphane G. a écrit le 19/11/2021 à 09h11

  Note =
Pacific Palisades est une étrange et complexe enquête policière qui entraîne le spectateur de Montréal à Los Angeles, à travers de multiples personnages, incarnés par une seule et même actrice. Evelyne de la Chenelière joue avec brio et nous confond dans une multitude de détails qui nous font perdre le fil de cette quête identitaire, orchestrée par le metteur en scène Florent Siaud. Il utilise tous les outils modernes de communication pour nous égarer à dessein. Une pièce de théâtre qui invite chacun à la réflexion.
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