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D.R.
Zoom par Manuel Piolat Soleymat
Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran

Bruno Abraham-Kremer reprend le texte d'Éric-Emmanuel Schmitt au théâtre Marigny (salle Popesco).
À travers la rencontre d'un enfant juif et d'un épicier "arabe", le comédien nous propose un voyage au cœur de la philosophie soufie.
Il l'a créé au théâtre Les Gémeaux (scène nationale de Sceaux) en 2000, repris au Festival d'Avignon en 2001, puis au Studio des Champs-Élysées en 2002, avant de parcourir la France et plus de vingt pays en 2003 et 2004. Metteur en scène et interprète de ce spectacle, Bruno Abraham-Kremer semble ne pas vouloir quitter le chemin de partage et de lumière que le jeune Momo et le sage Ibrahim parcourent
ensemble. "Parce que c'était lui, parce que c'était moi" pourraient déclarer l'adolescent et le vieil homme, tant la relation qui les unit est faite d'évidence, de simplicité, les menant à se choisir comme grand-père et petit-fils d'adoption. Seul aux commandes de cette fable "humaniste", Bruno Abraham-Kremer (qui dédie cette pièce à son propre grand-père) se fait conteur et nous conduit jusqu'au croissant d'Or, sur les traces d'une vérité "œcuménique", tout près des derviches qui tournent et tournent encore, à la recherche de l'amour des autres, mais aussi de l'amour de soi. S'élevant du fond de la scène, les chants liturgiques arméniens d'Aram Kérovpyan habillent la sobriété de la représentation d'un souffle de poésie.
Paru le 15/09/2004
MONSIEUR IBRAHIM ET LES FLEURS DU CORAN
THÉÂTRE MARIGNY
Du vendredi 3 septembre 2004 au samedi 30 avril 2005

TEXTE(S). Paris dans les années 60. Momo a 13 ans, il est livré à lui-même. Il a un ami, un seul, M. Ibrahim, l’épicier arabe de la rue Bleue. L’épicier arabe n’est pas arabe et la rue Bleue n’est pas bleue, mais entre ses conserves, ses fruits et légumes et son sourire malicieux on trouve tout chez M. Ibra...

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