Zoom par Marie-Céline Nivière
Jeffrey Bernard est souffrant
au théâtre Fontaine
Pour son retour au théâtre, Jacques Villeret a choisi un texte anglais de Keith Waterhouse, qu'il a lui-même adapté avec la complicité de Dominique Deschamps. Une performance d'acteur dont tout comédien rêve, un rôle en or que Peter O'Toole a joué longtemps à Londres.
Jeffrey Bernard se réveille en pleine nuit dans un pub abandonné de tous. Dans l'impossibilité de joindre le propriétaire des lieux, il ne lui reste qu'à attendre le matin. Et que faire dans un bar quand on a un très gros penchant pour l'alcool ? À qui parler quand il n'y a âme qui vive ? Eh bien, à une bouteille de vodka. Ses souvenirs, les bons et les moins bons, vont se déverser. Et plus la bouteille se vide, plus le public se remplit de joie.
JEFFREY BOIT POUR AVOIR L'IVRESSE DE VIVRE
Jeffrey Bernard est ce qu'on appelle un bon vivant. Et ce, depuis son plus jeune âge. Il est joueur, buveur, fumeur, menteur, lâche. Il est heureux comme ça le Jeffrey, même s'il cache ses douleurs dans un optimisme alcoolisé. Il a sa philosophie de la vie, portée sur les vapeurs de saint Smirnoff. Les femmes sont sa tasse de thé, mais elles manquent d'alcool et d'humour. Journaliste, il titubera de titre en titre. Car si le travail, c'est la santé, faut y aller doucement, entre deux verres. Gros joueur, il aime parier sur tout et n'importe quoi. Même des courses de chats ! La solitude est de plus en plus présente. Ses amis ont tendance à s'en aller un par un grignoter les pissenlits par la racine. Et Jeffrey sait qu'il ne tardera plus à goûter en personne les vignes du Seigneur.
LA BELLE ÉQUIPE
Entre deux bouffées de cigarette et deux gorgées, les souvenirs de Jeffrey s'animent. Yves Pignot, Guillaume de Tonquedec, Marie Vincent et Virginie Aster forment la ronde des personnages qui ont fréquenté Jeffrey. La mise en scène est signée par un grand habitué des bars, Jean-Michel Ribes, à qui l'on doit, entre autres (et quelles autres) comédies, les incontournables Brèves de comptoir. Jacques Villeret donne toute sa sensibilité et sa bonhomie à ce sacré Jeffrey. Il en fait un être fragile, sympathique, avec qui l'on irait volontiers s'en jeter un petit pour la route.
JEFFREY BOIT POUR AVOIR L'IVRESSE DE VIVRE
Jeffrey Bernard est ce qu'on appelle un bon vivant. Et ce, depuis son plus jeune âge. Il est joueur, buveur, fumeur, menteur, lâche. Il est heureux comme ça le Jeffrey, même s'il cache ses douleurs dans un optimisme alcoolisé. Il a sa philosophie de la vie, portée sur les vapeurs de saint Smirnoff. Les femmes sont sa tasse de thé, mais elles manquent d'alcool et d'humour. Journaliste, il titubera de titre en titre. Car si le travail, c'est la santé, faut y aller doucement, entre deux verres. Gros joueur, il aime parier sur tout et n'importe quoi. Même des courses de chats ! La solitude est de plus en plus présente. Ses amis ont tendance à s'en aller un par un grignoter les pissenlits par la racine. Et Jeffrey sait qu'il ne tardera plus à goûter en personne les vignes du Seigneur.
LA BELLE ÉQUIPE
Entre deux bouffées de cigarette et deux gorgées, les souvenirs de Jeffrey s'animent. Yves Pignot, Guillaume de Tonquedec, Marie Vincent et Virginie Aster forment la ronde des personnages qui ont fréquenté Jeffrey. La mise en scène est signée par un grand habitué des bars, Jean-Michel Ribes, à qui l'on doit, entre autres (et quelles autres) comédies, les incontournables Brèves de comptoir. Jacques Villeret donne toute sa sensibilité et sa bonhomie à ce sacré Jeffrey. Il en fait un être fragile, sympathique, avec qui l'on irait volontiers s'en jeter un petit pour la route.
Paru le 01/01/2001





