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© Bruno Perroud
Portrait par Caroline Fabre
Virginie Lemoine
trois fois plutôt qu’une !

Entre jeu, mise en scène, adaptation, coécriture des prochains spectacles de Sophie Forte et d'Ariane Dubillard..., Virginie Lemoine aura fort à faire ces prochains mois. En ce début d'année, la voici à l'affiche de trois spectacles... qu'elle évoque pour nous, par ordre d'entrée en scène.

« Piège Mortel », le 19 janvier.

Pièce dont nous parle par ailleurs Cyril Garnier, dans ce même numéro.
"Nous comédiens, sommes assujettis aux propositions des auteurs, metteurs en scène... J'en reçois beaucoup mais lorsque Eric Métayer est venu me chercher pour interpréter cette comédie, j'ai tout de suite aimé la folie qui en émanait. J'y ai juste un petit rôle et cela me plaît beaucoup car, sans les responsabilités d'un rôle principal à porter, je me sens plus légère !"

« Le bal », le 28 janvier.

L'histoire de l'organisation d'une soirée par de nouveaux riches désireux de s'intégrer dans le beau monde... et de sa désorganisation par une adolescente en mal d'amour.
« Lorsque j'ai entendu parler d'Irène Némirovsky, à la sortie de sa « Suite française » en 2004, j'ai tout de suite été bouleversée par le destin de cette auteure russe de langue française disparue à Auschwitz en 1942. Depuis, j'ai tout lu d'elle, en commençant par « Le bal »... dont j'ai commencé l'adaptation pour le théâtre avant même d'en obtenir les droits. Depuis, s'est liée avec ses descendants une amitié à la vie à la mort. Je l'ai mise en scène avec ma complice Marie Chevalot et quand Eric Emmanuel Schmitt et Bruno Metzger l'ont vue à Avignon, ils m'ont proposé de la reprendre chez eux, au Rive Gauche ».

« 31 », le 3 février.

Quatre personnages, liés par un événement précis, se revoient chaque 31 décembre.
« Tous ont traversé des moments douloureux autour desquels ils se sont construits. En remontant le temps, jusqu'à les retrouver enfants en 79, on découvrira tout de leur histoire commune et personnelle, de leurs rapports, amicaux et fraternels, à leurs caractères, forts et paradoxaux. Ce spectacle aux ingrédients rares au théâtre comprend aussi des chansons. Elles sont pour la plupart extraites de « Funambules », double album auquel ont participé, bénévolement et à l'initiative de Stéphane Corbin, 200 artistes de tous horizons pour combattre l'homophobie en chantant l'amour dans toute sa diversité. J'ai adoré m'investir dans ce projet. Quoi de plus stimulant en effet que de concilier treize changements de décors avec des moyens financiers quasi inexistants ? Et de mettre en scène des artistes pluridisciplinaires qui prouvent de la plus belle des façons combien, en France, il est dommageable de cloisonner les genres ! Tous ensemble, nous avons réussi à faire exister ce beau spectacle, depuis sa création au Vingtième Théâtre à sa reprise, aujourd'hui, au Studio des Champs-Elysées ! Mais attention, j'ai un conseil à donner aux futurs spectateurs : n'oubliez pas vos mouchoirs car vous allez autant pleurer de rire que d'émotion ! »
Paru le 05/02/2017