L'équipe de Sacrés Jeudis !
Anne Marbeau
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SACRÉS JEUDIS !
à partir du 13 décembre
Cette comédie pour cinq personnages, après un accueil chaleureux lors de sa présentation le 4 novembre dernier, s'installe dans la légendaire salle du Splendid.
Voici quelques années l'auteur Gérard Darier, assisté à la mise en scène de son fidèle complice... Darier Gérard, nous proposait «En attendant La Noce» où il explorait les recoins secrets de la vie d'un couple aimant et vieillissant.
L'année dernière, nouvelle comédie du même auteur et nouveau triomphe avec «Les copropriétaires», un spectacle plébiscité par 70 000 spectateurs. Dans cette comédie, l'auteur et ethnologue de l'âme passait sous son microcospe un groupe d'humains dont le seul point commun apparent était justement d'être copropriétaires d'un même immeuble.
En cette fin d'année, Gérard Darier nous fait un nouveau cadeau plein de rires, de complicité et de tendresse. Cette fois, ce sont cinq quinquagénaires qui sont l'objet de son attention tout à la fois caustique et attendrie. Ces cinq hommes se retrouvent tous les jeudis depuis 45 ans. Ils déjeunent, heureux d'être ensemble puis chacun de vaquer à ses affaires. Nous avons là un dentiste, un représentant en peinture, un libraire-chanteur, un commerçant et un mécano. Et un jeudi, l'un d'entre eux a un malaise, non pas entre la poire et le fromage comme il siérait, mais juste avant le boudin aux pommes. Samu, hôpital et en voilà 4 aux urgences à attendre des nouvelles du cinquième. C'est ici que la pièce commence. On découvrira que, malgré ces 45 ans d'amitié solide, ces hommes ne se sont jamais vraiment parlé et que le malaise de l'un d'entre eux sera le catalyseur de leurs futurs échanges. Pas un poil de mièvrerie dans cette pièce, des rapports rudes mais toujours chaleureux et surtout une grande vérité. Pas d'effets comiques mais un rire omniprésent et de qualité car toujours sous-tendu par cette vérité. Ces cinq hommes particulièrement touchants et drôles nous entraînent inexorablement à la découverte de nous-mêmes, quels que soient notre âge et même notre sexe car la femme, que dis-je, LES FEMMES sont omniprésentes.
Bref, une alchimie réussie du comique et de la vraie vie. Méfions-nous, Gérard Darier nous révèle le tréfonds de notre âme... et nous en rions !
L'année dernière, nouvelle comédie du même auteur et nouveau triomphe avec «Les copropriétaires», un spectacle plébiscité par 70 000 spectateurs. Dans cette comédie, l'auteur et ethnologue de l'âme passait sous son microcospe un groupe d'humains dont le seul point commun apparent était justement d'être copropriétaires d'un même immeuble.
En cette fin d'année, Gérard Darier nous fait un nouveau cadeau plein de rires, de complicité et de tendresse. Cette fois, ce sont cinq quinquagénaires qui sont l'objet de son attention tout à la fois caustique et attendrie. Ces cinq hommes se retrouvent tous les jeudis depuis 45 ans. Ils déjeunent, heureux d'être ensemble puis chacun de vaquer à ses affaires. Nous avons là un dentiste, un représentant en peinture, un libraire-chanteur, un commerçant et un mécano. Et un jeudi, l'un d'entre eux a un malaise, non pas entre la poire et le fromage comme il siérait, mais juste avant le boudin aux pommes. Samu, hôpital et en voilà 4 aux urgences à attendre des nouvelles du cinquième. C'est ici que la pièce commence. On découvrira que, malgré ces 45 ans d'amitié solide, ces hommes ne se sont jamais vraiment parlé et que le malaise de l'un d'entre eux sera le catalyseur de leurs futurs échanges. Pas un poil de mièvrerie dans cette pièce, des rapports rudes mais toujours chaleureux et surtout une grande vérité. Pas d'effets comiques mais un rire omniprésent et de qualité car toujours sous-tendu par cette vérité. Ces cinq hommes particulièrement touchants et drôles nous entraînent inexorablement à la découverte de nous-mêmes, quels que soient notre âge et même notre sexe car la femme, que dis-je, LES FEMMES sont omniprésentes.
Bref, une alchimie réussie du comique et de la vraie vie. Méfions-nous, Gérard Darier nous révèle le tréfonds de notre âme... et nous en rions !
Paru le 10/12/2002
