Florence Pelly nous avait habitués depuis des années à promener sa nature et son physique de grande jeune fille mince, dans différentes productions théâtrales et musicales. Après chaque prestation, un leitmotiv revenait avec insistance. Quand allait-elle présenter un récital ou un one-woman show ? J'en ai marre de l'amour marque l'aboutissement de ce souhait car la construction du spectacle, le choix de la mise en scène, orchestrée par son frère Laurent Pelly, la gestuelle, la voix en font un véritable show oscillant entre le récital et la performance d'actrice. Le choix des textes et des chansons marque l'autre versant de ce spectacle unique car Thierry Boulanger, le pianiste et arrangeur, ne s'est pas contenté de réorchestrer des chansons du répertoire. Il a mis en musique des textes d'Alphonse Allais, Roland Topor et de Boris Vian, apportant au récital une moisson de chansons nouvelles, devenues de réels petits morceaux d'anthologie. Les vingt-neuf chansons se succèdent tels des sketches humoristiques à part entière, conférant au spectacle une unité d'où se dégage la nature exceptionnelle de celle que l'on nommera La Pelly.