
Zoom par Manuel Piolat Soleymat
Le Neveu de Rameau
au théâtre du Ranelagh
On ne choisit pas toujours sa famille...
Adaptée du récit de Diderot, cette satire présente une joute intellectuelle fictive entre le philosophe et le neveu du célèbre compositeur. Remarquable dans le rôle titre, Nicolas Vaude (Molière 1998 de la révélation théâtrale) prend à bras le corps le cynisme et l'exaltation de son personnage.
La rencontre a lieu dans un café, place du Palais-Royal. Très vite, un dialogue animé s'engage entre les deux protagonistes. Le jeune homme expose à Diderot (Nicolas Marié) sa philosophie de vie : la bohème. Il s'agit en effet d'un parasite dépravé, individu fantasque et dépourvu de tout sens moral. Captivé par tant de non-conformisme, le double de l'Encyclopédiste cherche à approfondir cette personnalité tout en se positionnant comme défenseur de la raison. Sous le couvert de cette discussion contradictoire, l'auteur des Lumières traite de thèmes incroyablement provocateurs pour l'époque (remise en cause des conventions sociales, du système éducatif...). Il décide d'ailleurs de ne pas publier cette œuvre de son vivant. Goethe, qui la révéla au public en 1805, la qualifia lui-même de véritable « bombe ».
Mis en scène par Jean-Pierre Rumeau, les deux comédiens sont accompagnés du claveciniste Olivier Baumont qui, en contrepoint du texte, interprète des partitions de la fin du dix-huitième siècle.
La rencontre a lieu dans un café, place du Palais-Royal. Très vite, un dialogue animé s'engage entre les deux protagonistes. Le jeune homme expose à Diderot (Nicolas Marié) sa philosophie de vie : la bohème. Il s'agit en effet d'un parasite dépravé, individu fantasque et dépourvu de tout sens moral. Captivé par tant de non-conformisme, le double de l'Encyclopédiste cherche à approfondir cette personnalité tout en se positionnant comme défenseur de la raison. Sous le couvert de cette discussion contradictoire, l'auteur des Lumières traite de thèmes incroyablement provocateurs pour l'époque (remise en cause des conventions sociales, du système éducatif...). Il décide d'ailleurs de ne pas publier cette œuvre de son vivant. Goethe, qui la révéla au public en 1805, la qualifia lui-même de véritable « bombe ».
Mis en scène par Jean-Pierre Rumeau, les deux comédiens sont accompagnés du claveciniste Olivier Baumont qui, en contrepoint du texte, interprète des partitions de la fin du dix-huitième siècle.
Paru le 06/12/2001





