Interview par Caroline Fabre
Mickael Chétrit
dirige La Comédie des Boulevards
Un théâtre créé en 2010 et dédié à l'humour.
Quel chemin vous a mené jusqu'ici ?
J'étais barman au théâtre du Gymnase depuis plus de dix ans lorsque Dany Boon m'a pris comme assistant touche-à-tout sur sa pièce La Vie de chantier. Grâce à lui, j'ai découvert ma voie. J'ai donc sauté sur l'occasion quand Errol Topal, directeur exécutif du Gymnase m'a proposé de créer un théâtre. Nous sommes associés et, à 28 ans, je semble être le plus jeune directeur de théâtre de Paris !
Existe-t-il d'autres liens entre la Comédie et le Gymnase ?
Nous avons un partenariat sur l'achat des places, la communication et l'échange de spectacles par exemple, mais aucun accord financier. Reste mon respect et mon admiration pour Monsieur Bertin, directeur du Gymnase, qui m'a beaucoup appris !
Qu'est-ce qui a primé pour la transformation de cet entrepôt de tissus en théâtre ?
Errol aurait aimé construire deux salles, mais j'ai préféré réserver le rez-de-chaussée à l'accueil du public qui peut aussi y rencontrer les comédiens. Je l'ai voulu chaleureux et l'ai décoré moi-même, avec tous les artistes qui me tiennent à cœur, ceux du Splendid, de Funès, Desproges, Coluche...
Quelle est votre ligne de programmation ?
L'humour ! Mais, curieux de tout, je ne suis bloqué ni sur un genre ni sur une forme et marche aux coups de cœur. Aussi chacun a-t-il sa chance, de Jeff Panacloc, ventriloque à l'humour noir - sa marionnette disant des choses que le comédien ne pourrait pas dire - à des concerts organisés avec My Major Company, en passant par un Marivaux. Le professionnalisme du projet et l'envie de l'artiste guident mes choix... sans oublier ses qualités humaines, car on vit ensemble pendant des mois et si on ne s'entend pas, ça ne marche pas. Pour autant, au final, le public est le vrai décisionnaire !
Que va-t-il se passer à la rentrée ?
Mi-septembre, après des travaux d'agrandissement de la salle d'une quinzaine de places, Marie-Pierre Casey fera son grand retour... à 75 ans ! Séduit à la fois par la femme et par l'artiste, par son talent et son humour, j'ai décidé de la produire, en collaboration avec Olivier Maille et une excellente équipe de professionnels qui, comme nous, ont envie de montrer à quel point elle est drôle. Ceux qui pourraient se dire qu'elle est has been ou trop kitsch seront vraiment surpris ! Nous aurons aussi Jarry, Anne Bernex, Dany Mauro, Ma colocataire est encore une garce de et avec Fabrice Blin, Pour la vie ou presque - une comédie intelligente sur les couples -, Luigi Li, Jeff Panacloc, un conte de fées burlesque...
Si la Comédie des Boulevards n'avait qu'une singularité, quelle serait-elle ?
La convivialité ! Par exemple, on organise chaque mois un repas avec une trentaine d'artistes et... d'administrateurs de grands théâtres parisiens et c'est toujours un bon moment pour tous !
J'étais barman au théâtre du Gymnase depuis plus de dix ans lorsque Dany Boon m'a pris comme assistant touche-à-tout sur sa pièce La Vie de chantier. Grâce à lui, j'ai découvert ma voie. J'ai donc sauté sur l'occasion quand Errol Topal, directeur exécutif du Gymnase m'a proposé de créer un théâtre. Nous sommes associés et, à 28 ans, je semble être le plus jeune directeur de théâtre de Paris !
Existe-t-il d'autres liens entre la Comédie et le Gymnase ?
Nous avons un partenariat sur l'achat des places, la communication et l'échange de spectacles par exemple, mais aucun accord financier. Reste mon respect et mon admiration pour Monsieur Bertin, directeur du Gymnase, qui m'a beaucoup appris !
Qu'est-ce qui a primé pour la transformation de cet entrepôt de tissus en théâtre ?
Errol aurait aimé construire deux salles, mais j'ai préféré réserver le rez-de-chaussée à l'accueil du public qui peut aussi y rencontrer les comédiens. Je l'ai voulu chaleureux et l'ai décoré moi-même, avec tous les artistes qui me tiennent à cœur, ceux du Splendid, de Funès, Desproges, Coluche...
Quelle est votre ligne de programmation ?
L'humour ! Mais, curieux de tout, je ne suis bloqué ni sur un genre ni sur une forme et marche aux coups de cœur. Aussi chacun a-t-il sa chance, de Jeff Panacloc, ventriloque à l'humour noir - sa marionnette disant des choses que le comédien ne pourrait pas dire - à des concerts organisés avec My Major Company, en passant par un Marivaux. Le professionnalisme du projet et l'envie de l'artiste guident mes choix... sans oublier ses qualités humaines, car on vit ensemble pendant des mois et si on ne s'entend pas, ça ne marche pas. Pour autant, au final, le public est le vrai décisionnaire !
Que va-t-il se passer à la rentrée ?
Mi-septembre, après des travaux d'agrandissement de la salle d'une quinzaine de places, Marie-Pierre Casey fera son grand retour... à 75 ans ! Séduit à la fois par la femme et par l'artiste, par son talent et son humour, j'ai décidé de la produire, en collaboration avec Olivier Maille et une excellente équipe de professionnels qui, comme nous, ont envie de montrer à quel point elle est drôle. Ceux qui pourraient se dire qu'elle est has been ou trop kitsch seront vraiment surpris ! Nous aurons aussi Jarry, Anne Bernex, Dany Mauro, Ma colocataire est encore une garce de et avec Fabrice Blin, Pour la vie ou presque - une comédie intelligente sur les couples -, Luigi Li, Jeff Panacloc, un conte de fées burlesque...
Si la Comédie des Boulevards n'avait qu'une singularité, quelle serait-elle ?
La convivialité ! Par exemple, on organise chaque mois un repas avec une trentaine d'artistes et... d'administrateurs de grands théâtres parisiens et c'est toujours un bon moment pour tous !
Paru le 30/08/2012