Interview par Alain Bugnard
Fred Pellerin
De retour à L'Européen, le conteur québécois nous invite à découvrir sa "cabane" au Canada, "un voyage d'une heure et quart sans décalage horaire pour laisser une belle trace dans le passeport imaginaire".
D'où tenez-vous ce surnom de "Pellerin l'enchanteur" ?
Tout a commencé lorsque j'étudiais la littérature pour l'enseigner et que, parallèlement, je faisais des visites guidées de mon village, Saint-Élie-de-Caxton, riche en lacs mais pauvres en événements historiques ! Pour satisfaire la curiosité des touristes, je ne disposais véritablement que de nos anecdotes et légendes, que je me suis à mis à raconter en usant de la rhétorique, de la spontanéité et du délire propres aux conteurs québécois. Et cette visite s'est retrouvée au théâtre !
Quels mythes exhumez-vous dans "L'Arracheuse de temps" ?
Ce quatrième spectacle est toujours une suite de contes. À la fin du spectacle, on découvre qu'il y a un conte au-dessus des contes. Entre eux, mes spectacles se complètent également comme l'action se situe invariablement dans le même village avec les mêmes neuf personnages, qui ont réellement existé, et qui sont des tempéraments typiques du Québec. Dans mon fantasme, je voudrais faire neuf spectacles, offrant à tour de rôle la vedette à ces différents personnages, pour créer un métaspectacle. Le premier portait sur la mémoire, le deuxième sur la folie, le troisième était un plaidoyer pour la ruralité. Celui-ci traite de la mort... de manière plaisante ! Chaque personnage en livre sa vision de façon souvent drôle et touchante. Le personnage principal est cette fois la sorcière du village : le temps qu'elle y vécut, les cloches ne sonnèrent jamais le glas et les rumeurs ont voulu qu'elle ait un don pour repousser la mort...
Tout a commencé lorsque j'étudiais la littérature pour l'enseigner et que, parallèlement, je faisais des visites guidées de mon village, Saint-Élie-de-Caxton, riche en lacs mais pauvres en événements historiques ! Pour satisfaire la curiosité des touristes, je ne disposais véritablement que de nos anecdotes et légendes, que je me suis à mis à raconter en usant de la rhétorique, de la spontanéité et du délire propres aux conteurs québécois. Et cette visite s'est retrouvée au théâtre !
Quels mythes exhumez-vous dans "L'Arracheuse de temps" ?
Ce quatrième spectacle est toujours une suite de contes. À la fin du spectacle, on découvre qu'il y a un conte au-dessus des contes. Entre eux, mes spectacles se complètent également comme l'action se situe invariablement dans le même village avec les mêmes neuf personnages, qui ont réellement existé, et qui sont des tempéraments typiques du Québec. Dans mon fantasme, je voudrais faire neuf spectacles, offrant à tour de rôle la vedette à ces différents personnages, pour créer un métaspectacle. Le premier portait sur la mémoire, le deuxième sur la folie, le troisième était un plaidoyer pour la ruralité. Celui-ci traite de la mort... de manière plaisante ! Chaque personnage en livre sa vision de façon souvent drôle et touchante. Le personnage principal est cette fois la sorcière du village : le temps qu'elle y vécut, les cloches ne sonnèrent jamais le glas et les rumeurs ont voulu qu'elle ait un don pour repousser la mort...
Paru le 15/01/2010
(13 notes) THÉÂTRE DE L'EUROPÉEN Du mardi 1 juin au dimanche 5 décembre 2010
TEXTE(S). Inconnu en France il y a encore très peu de temps, l’Artiste Québécois nous revient avec « L’Arracheuse de temps » son dernier et si émouvant spectacle qui amène des spectateurs de plus en plus nombreux. Normal évidemment que le bouche à oreille fonctionne pour ce conteur subtil, chanteur, narrate...
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