Interview par Samuel Ganes
Alex Pandev
Consensuelle ? Vous avez dit consensuelle ?
Après le Conservatoire National de Paris, une carrière dans le subventionné où on la cantonne à de grands rôles dramatiques, elle part chanter à Buenos Aires, puis jouer à New York pour nous revenir après le 11 Septembre, avec la ferme intention de nous faire rire. Après "Happy Hanouka !" ou "Clubbing", elle lance "Le Cri de la fourrure" : tout un programme !
Pour ce seule-en-scène vous incarnez un personnage étonnant.
C'est une vraie garce ! Elle est délirante et provocante, mais avec une vraie dimension humaine. Elle est politiquement incorrecte mais jamais vulgaire, désaxée et défoncée, outrageusement décalée ce qui me donne une grande liberté d'expression. J'aime les personnages râpeux. Tout ce qui peut être mièvre, mou, consensuel ou triste m'agace ou m'ennuie. Maintenant, je n'écris que des comédies car c'est plus proche de ma nature profonde et je pense qu'on peut faire passer plus de choses par l'humour. Derrière le rire, il y a toujours une certaine gravité.
Ce personnage c'est un peu vous, non ?
Ça, je ne le dis pas ! C'est la magie qui est intéressante, pas les ficelles du magicien.
Que vous apporte l'écriture ?
Du pognon ! (Rires.) Non sérieusement : la liberté ! La liberté artistique. On devient maître de ce que l'on joue et aussi de ce que l'on vit. Écrire c'est devenir indépendant, se tailler un rôle sur mesure aussi.
C'est une vraie garce ! Elle est délirante et provocante, mais avec une vraie dimension humaine. Elle est politiquement incorrecte mais jamais vulgaire, désaxée et défoncée, outrageusement décalée ce qui me donne une grande liberté d'expression. J'aime les personnages râpeux. Tout ce qui peut être mièvre, mou, consensuel ou triste m'agace ou m'ennuie. Maintenant, je n'écris que des comédies car c'est plus proche de ma nature profonde et je pense qu'on peut faire passer plus de choses par l'humour. Derrière le rire, il y a toujours une certaine gravité.
Ce personnage c'est un peu vous, non ?
Ça, je ne le dis pas ! C'est la magie qui est intéressante, pas les ficelles du magicien.
Que vous apporte l'écriture ?
Du pognon ! (Rires.) Non sérieusement : la liberté ! La liberté artistique. On devient maître de ce que l'on joue et aussi de ce que l'on vit. Écrire c'est devenir indépendant, se tailler un rôle sur mesure aussi.
Paru le 19/07/2009
(34 notes) THÉÂTRE DE LA COMÉDIE DE PARIS Du jeudi 2 juillet au samedi 3 octobre 2009
COMÉDIE. L’auteur de la pièce à succès «Happy Hanouka» revient en force, seule en scène, avec sa nouvelle comédie jouissive et hormonale, «LE CRI DE LA FOURRURE». Un ovni théâtral! Un dimanche soir, elle, complètement décalée et furieusement urbaine, défoncée aux grandes marques, atterrit seule et blasée d...
|