Interview par François Varlin
Adriana Karembeu
“ J’attends la personne qui aura envie de prendre un risque avec moi”
C'est peu de dire qu'Adriana Karembeu est marraine de charme de la Croix-Rouge française. Elle est aussi marraine de cœur. Et terriblement drôle aussi. Son action la conduit à découvrir l'immense patinoire de Holiday on Ice. De là, elle nous parle de son goût du spectacle.
Comment vous retrouvez-vous au centre de l'aventure qu'est le nouveau spectacle d'Holiday on Ice ?
Cette année, c'est le 65e anniversaire du spectacle, et Holiday on Ice France a décidé de soutenir la Croix-Rouge. Comme j'en suis l'ambassadrice, je suis devenue la marraine du nouveau spectacle Energia. Cela tombe très bien, car c'est une période de crise et il faut que tout le monde se mobilise pour aider les gens qui souffrent. La culture, le divertissement sont les premières choses que l'on perd lorsque l'on est dans la difficulté financière. Auparavant, il y avait eu des opérations similaires avec Roger Moore pour l'Unicef, Carole Bouquet pour La Voix de l'Enfant, Anny Duperey pour SOS Villages d'enfants et Stéphanie Fugain pour l'association Lorette-Fugain.
Concrètement, qu'est-ce qui va être proposé ?
Non seulement un don sera donné à la Croix-Rouge, mais des places seront offertes à des personnes en difficulté. Rien qu'à Paris, 700 places sont ainsi offertes.
Est-ce vous qui avez choisi la Croix-Rouge ?
Non, c'est la Croix-Rouge qui m'a choisie, il y a dix ans. Nous avons commencé par une action contre les mines antipersonnel en 1999, des opérations de communication, des spots publicitaires inhabituels. Avec ces spots de télévision pleins d'humour, nous avons touché la jeune génération. C'est une très belle coopération et je vois que je réussis à me rendre utile.
Le faites-vous bénévolement ?
Oui, et j'en suis très fière.
Est-ce qu'on vous verra patiner dans ce spectacle ?
J'adore les défis, mais je ne sais pas patiner. Il faudrait avoir fait cela depuis toute petite !
Pourtant, on vous a vue dompter les tigres du cirque Pinder, aviez-vous eu peur ?
Non, probablement parce que j'étais très inconsciente. Je suis passionnée de félins ; dans une réserve, je me suis même approchée encore plus près des tigres ! Et je me rends maintenant compte à quel point c'était stupide de ma part ; j'ai eu la chance de ne pas avoir d'accident tant ils sont imprévisibles. Mais c'est un magnifique souvenir, juste très dangereux !
Vous avez tourné pour le cinéma, fait un numéro pour le cirque Pinder, aimeriez-vous vous lancer sur les planches ?
J'ai eu quelques propositions, particulièrement une pièce qui était vraiment bien, mais je n'ai pas osé. Les projets que j'ai lus ensuite ne m'ont pas vraiment plu. Je pense que c'est encore un peu trop tôt, le cinéma me paraît plus facilement abordable. Si un jour je fais du théâtre, il faudra un rôle qui soit écrit pour moi, que je tombe amoureuse du personnage et que je le fasse avec mon cœur. Je pense aussi que les gens ont peur de me proposer des choses...
On doit vous soumettre toujours des sujets qui tournent autour de votre physique, de votre beauté...
Oui, je suis très déçue de cela, et en même temps je le comprends : ils ont devant eux une belle nana, et je n'ai jamais pu montrer plus que cela... J'attends la personne qui aura envie de prendre un risque avec moi.
C'est difficile d'être toujours LA belle nana ?
Ah non ! Je kiffe ! Sincèrement, je déteste le genre de discours où les jolies filles disent que c'est dur d'être belles ! Il y a du pour et du contre, mais sincèrement, je n'échangerais pas ma place ! Bien sûr, ma vie a changé depuis plus de dix ans, mais on fait avec et c'est extraordinaire. Avec mon mari, nous sommes un peu dans la même situation : on est là grâce aux gens qui viennent pour nous, qui nous aiment, nous admirent ou nous reconnaissent. Il faut apprécier.
Quels sont vos loisirs ?
J'ai adopté depuis quelques années le cinéma à la maison. Mais, bien sûr, les sensations sont différentes devant des pièces ou des spectacles. Un DVD ne remplace pas ce que l'on voit de ses propres yeux. Je voudrais voir Jupe obligatoire, qui est un succès, L'Anniversaire et Hors Piste. Le Clan des divorcées aussi, depuis quatre ans c'est complet tous les soirs. J'adore Le Cirque du soleil, je l'ai vu trois fois ; c'est le genre de spectacle que j'aime. C'est extraordinaire et d'ailleurs c'est le compositeur de la musique de leur dernier spectacle Alegria, René Dupéré, qui a composé la musique de Holiday on Ice. J'aime aussi beaucoup les spectacles comiques, les concerts. J'adore les comédies, j'aime les gens qui me font rire. Vous savez, la chose la plus délicieuse : c'est un fou rire.
Quels artistes vous font rire ?
Comme tout le monde, j'aime beaucoup Florence Foresti, Gad Elmaleh, Jamel, Dany Boon. J'ai même découvert Roland Magdane, il y a trois ans. Il m'a fait tellement rire !
On sent que le cirque est un genre qui vous plaît particulièrement.
Quand j'étais petite, je n'aimais pas cela car je détestais les clowns ; ils me faisaient peur, je craignais qu'ils ne me parlent. Mais j'aime les animaux, et il y en a beaucoup chez Pinder. Je suis passionnée. Je sais qu'il y a des "pour" et des "contre" le cirque, mais il faut savoir que les animaux nés depuis des générations dans les cirques ne pourraient pas retourner à la nature. Chez Pinder, ils sont traités avec amour, et j'ai envie d'envoyer toutes les personnes qui doutent encore voir cela.
Sophie Edelstein y présente un très beau numéro de magie, aimeriez-vous vous essayer à ce genre ?
Elle est très belle, elle a une aura autour d'elle et pourrait même monter un spectacle d'illusion uniquement. Moi, j'ai fait un numéro devant cinq mille personnes sous le chapiteau de Pinder avec des tigres, alors la magie, non !
Lorsque vous venez voir un spectacle, vous êtes aussi un peu l'attraction pour le public dans la salle...
Oui, et souvent, l'artiste me met dans le spectacle !
Cette année, c'est le 65e anniversaire du spectacle, et Holiday on Ice France a décidé de soutenir la Croix-Rouge. Comme j'en suis l'ambassadrice, je suis devenue la marraine du nouveau spectacle Energia. Cela tombe très bien, car c'est une période de crise et il faut que tout le monde se mobilise pour aider les gens qui souffrent. La culture, le divertissement sont les premières choses que l'on perd lorsque l'on est dans la difficulté financière. Auparavant, il y avait eu des opérations similaires avec Roger Moore pour l'Unicef, Carole Bouquet pour La Voix de l'Enfant, Anny Duperey pour SOS Villages d'enfants et Stéphanie Fugain pour l'association Lorette-Fugain.
Concrètement, qu'est-ce qui va être proposé ?
Non seulement un don sera donné à la Croix-Rouge, mais des places seront offertes à des personnes en difficulté. Rien qu'à Paris, 700 places sont ainsi offertes.
Est-ce vous qui avez choisi la Croix-Rouge ?
Non, c'est la Croix-Rouge qui m'a choisie, il y a dix ans. Nous avons commencé par une action contre les mines antipersonnel en 1999, des opérations de communication, des spots publicitaires inhabituels. Avec ces spots de télévision pleins d'humour, nous avons touché la jeune génération. C'est une très belle coopération et je vois que je réussis à me rendre utile.
Le faites-vous bénévolement ?
Oui, et j'en suis très fière.
Est-ce qu'on vous verra patiner dans ce spectacle ?
J'adore les défis, mais je ne sais pas patiner. Il faudrait avoir fait cela depuis toute petite !
Pourtant, on vous a vue dompter les tigres du cirque Pinder, aviez-vous eu peur ?
Non, probablement parce que j'étais très inconsciente. Je suis passionnée de félins ; dans une réserve, je me suis même approchée encore plus près des tigres ! Et je me rends maintenant compte à quel point c'était stupide de ma part ; j'ai eu la chance de ne pas avoir d'accident tant ils sont imprévisibles. Mais c'est un magnifique souvenir, juste très dangereux !
Vous avez tourné pour le cinéma, fait un numéro pour le cirque Pinder, aimeriez-vous vous lancer sur les planches ?
J'ai eu quelques propositions, particulièrement une pièce qui était vraiment bien, mais je n'ai pas osé. Les projets que j'ai lus ensuite ne m'ont pas vraiment plu. Je pense que c'est encore un peu trop tôt, le cinéma me paraît plus facilement abordable. Si un jour je fais du théâtre, il faudra un rôle qui soit écrit pour moi, que je tombe amoureuse du personnage et que je le fasse avec mon cœur. Je pense aussi que les gens ont peur de me proposer des choses...
On doit vous soumettre toujours des sujets qui tournent autour de votre physique, de votre beauté...
Oui, je suis très déçue de cela, et en même temps je le comprends : ils ont devant eux une belle nana, et je n'ai jamais pu montrer plus que cela... J'attends la personne qui aura envie de prendre un risque avec moi.
C'est difficile d'être toujours LA belle nana ?
Ah non ! Je kiffe ! Sincèrement, je déteste le genre de discours où les jolies filles disent que c'est dur d'être belles ! Il y a du pour et du contre, mais sincèrement, je n'échangerais pas ma place ! Bien sûr, ma vie a changé depuis plus de dix ans, mais on fait avec et c'est extraordinaire. Avec mon mari, nous sommes un peu dans la même situation : on est là grâce aux gens qui viennent pour nous, qui nous aiment, nous admirent ou nous reconnaissent. Il faut apprécier.
Quels sont vos loisirs ?
J'ai adopté depuis quelques années le cinéma à la maison. Mais, bien sûr, les sensations sont différentes devant des pièces ou des spectacles. Un DVD ne remplace pas ce que l'on voit de ses propres yeux. Je voudrais voir Jupe obligatoire, qui est un succès, L'Anniversaire et Hors Piste. Le Clan des divorcées aussi, depuis quatre ans c'est complet tous les soirs. J'adore Le Cirque du soleil, je l'ai vu trois fois ; c'est le genre de spectacle que j'aime. C'est extraordinaire et d'ailleurs c'est le compositeur de la musique de leur dernier spectacle Alegria, René Dupéré, qui a composé la musique de Holiday on Ice. J'aime aussi beaucoup les spectacles comiques, les concerts. J'adore les comédies, j'aime les gens qui me font rire. Vous savez, la chose la plus délicieuse : c'est un fou rire.
Quels artistes vous font rire ?
Comme tout le monde, j'aime beaucoup Florence Foresti, Gad Elmaleh, Jamel, Dany Boon. J'ai même découvert Roland Magdane, il y a trois ans. Il m'a fait tellement rire !
On sent que le cirque est un genre qui vous plaît particulièrement.
Quand j'étais petite, je n'aimais pas cela car je détestais les clowns ; ils me faisaient peur, je craignais qu'ils ne me parlent. Mais j'aime les animaux, et il y en a beaucoup chez Pinder. Je suis passionnée. Je sais qu'il y a des "pour" et des "contre" le cirque, mais il faut savoir que les animaux nés depuis des générations dans les cirques ne pourraient pas retourner à la nature. Chez Pinder, ils sont traités avec amour, et j'ai envie d'envoyer toutes les personnes qui doutent encore voir cela.
Sophie Edelstein y présente un très beau numéro de magie, aimeriez-vous vous essayer à ce genre ?
Elle est très belle, elle a une aura autour d'elle et pourrait même monter un spectacle d'illusion uniquement. Moi, j'ai fait un numéro devant cinq mille personnes sous le chapiteau de Pinder avec des tigres, alors la magie, non !
Lorsque vous venez voir un spectacle, vous êtes aussi un peu l'attraction pour le public dans la salle...
Oui, et souvent, l'artiste me met dans le spectacle !
Paru le 14/05/2009