Zoom par Bruno Perroud
La Nuit des reines
au théâtre Clavel
Drague Queen (quand les reines s'adonnent à la luxure)
Sur fond de toile historique, Michel Heim a concocté une comédie en vers hilarante et débridée qui malmène quelque peu la grande histoire. Follement gaie.
Sur fond de toile historique, Michel Heim a concocté une comédie en vers hilarante et débridée qui malmène quelque peu la grande histoire. Follement gaie.
Depuis une quinzaine d'année, Michel Heim préside la destinée des « Caramels fous », une troupe amateur qui accumule les succès dans la communauté gay en proposant des comédies musicales autour de célèbres chansons du répertoire, quelque peu remaniées avec finesse et humour. C'est ainsi qu'ont vu le jour, sous la plume du brillant Michel Heim, Les Aventures de l'archevêque perdu, Il était une fois Tataouine, Mama Rosa ou La Bête au bois dormant.
Depuis 1996, « Les Amis de Monsieur », qui regroupent une partie des Caramels fous, ont décidé de présenter des spectacles plus théâtraux. C'est ainsi que la comédie Néron la romaine a été présentée au Point Virgule.
L'été dernier, la nouvelle création de Michel Heim, La Nuit des reines, a fait un tabac au Festival d'Avignon, élargissant du même coup l'audience à un plus vaste public. Devant le succès de ce spectacle qui s'est joué à guichet fermé au théâtre Clavel en ce début d'année, la troupe s'est reformée pour une exploitation plus longue.
La Nuit des reines confronte Catherine de Médicis (Renato Nasi) à Elisabeth d'Angleterre (Michel Heim). La première dame de France a décidé de réunir le royaume à l'empire britannique en mariant son fils Henri III (Franck Isoart) à la reine d'Angleterre, surnommée la « reine vierge ». Si la Médicis est une femme de tête, ses manigances vont se heurter à plusieurs obstacles. Notamment celui de son rejeton de fils qui n'a pour toute expérience sexuelle avec les femmes que celle entreprise par sa sœur Margot (Ingrid Rimbaud). Quant à Elisabeth I, pour mieux déjouer le complot qui se prépare, elle décide de se faire passer pour un homme, envoyé de sa majesté. Elle est accompagnée dans son ambassade par le duc de Buckingham (Vincent Goupy), plus attiré par la gente masculine que par les faveurs de l'insatiable Margot.
La suite, vous l'imaginez, sera une succession de quiproquos iconoclastes et mouvementés. Michel Heim, avec délectation, revisite l'Histoire. Le verbe est brillant, les vers raffinés et parfois très coquins. Ce spectacle de grande tenue ravira les publics les plus exigeants.
Depuis 1996, « Les Amis de Monsieur », qui regroupent une partie des Caramels fous, ont décidé de présenter des spectacles plus théâtraux. C'est ainsi que la comédie Néron la romaine a été présentée au Point Virgule.
L'été dernier, la nouvelle création de Michel Heim, La Nuit des reines, a fait un tabac au Festival d'Avignon, élargissant du même coup l'audience à un plus vaste public. Devant le succès de ce spectacle qui s'est joué à guichet fermé au théâtre Clavel en ce début d'année, la troupe s'est reformée pour une exploitation plus longue.
La Nuit des reines confronte Catherine de Médicis (Renato Nasi) à Elisabeth d'Angleterre (Michel Heim). La première dame de France a décidé de réunir le royaume à l'empire britannique en mariant son fils Henri III (Franck Isoart) à la reine d'Angleterre, surnommée la « reine vierge ». Si la Médicis est une femme de tête, ses manigances vont se heurter à plusieurs obstacles. Notamment celui de son rejeton de fils qui n'a pour toute expérience sexuelle avec les femmes que celle entreprise par sa sœur Margot (Ingrid Rimbaud). Quant à Elisabeth I, pour mieux déjouer le complot qui se prépare, elle décide de se faire passer pour un homme, envoyé de sa majesté. Elle est accompagnée dans son ambassade par le duc de Buckingham (Vincent Goupy), plus attiré par la gente masculine que par les faveurs de l'insatiable Margot.
La suite, vous l'imaginez, sera une succession de quiproquos iconoclastes et mouvementés. Michel Heim, avec délectation, revisite l'Histoire. Le verbe est brillant, les vers raffinés et parfois très coquins. Ce spectacle de grande tenue ravira les publics les plus exigeants.
Paru le 23/04/2001





