
Zoom par Manuel Piolat Soleymat
Le Joueur d’échecs
au Lucernaire
Le Joueur d'échecs est l'une des œuvres les plus célèbres de Stefan Zweig. Très fréquemment mise en scène, elle fut également portée à l'écran en 1960 par le réalisateur allemand Gerd Oswald.
Dans cette nouvelle adaptation théâtrale, toute la place est laissée au texte. Gilles Janeyrand interprète à lui seul l'ensemble des protagonistes du récit.
Une paisible croisière entre New York et Buenos Aires voit son cours ébranlé par un événement plus qu'inattendu... Le docteur B., illustre inconnu déclarant ne s'être adonné aux échecs depuis plus de vingt ans, parvient à tenir tête au champion du monde de la discipline, le redoutable Mirko Czentovic. À travers une troublante confession, le mystérieux prodige révèle les circonstances au cours desquelles il a acquis toutes les subtilités d'un jeu devenu, pour lui, une véritable monomanie.
Nous plongeant au cœur des procédés de déshumanisation perpétrés par les nazis, Le Joueur d'échecs est l'œuvre d'un homme traumatisé par l'échec de la paix et la victoire du totalitarisme. Ayant suivi la voie de l'exil dès 1934, c'est au Brésil que l'auteur autrichien écrit cette nouvelle, fin 1941. Elle se révélera être son dernier écrit. En effet, le 22 février 1942, après avoir appris la chute de Singapour, il met fin à ses jours à Rio de Janeiro.
Une paisible croisière entre New York et Buenos Aires voit son cours ébranlé par un événement plus qu'inattendu... Le docteur B., illustre inconnu déclarant ne s'être adonné aux échecs depuis plus de vingt ans, parvient à tenir tête au champion du monde de la discipline, le redoutable Mirko Czentovic. À travers une troublante confession, le mystérieux prodige révèle les circonstances au cours desquelles il a acquis toutes les subtilités d'un jeu devenu, pour lui, une véritable monomanie.
Nous plongeant au cœur des procédés de déshumanisation perpétrés par les nazis, Le Joueur d'échecs est l'œuvre d'un homme traumatisé par l'échec de la paix et la victoire du totalitarisme. Ayant suivi la voie de l'exil dès 1934, c'est au Brésil que l'auteur autrichien écrit cette nouvelle, fin 1941. Elle se révélera être son dernier écrit. En effet, le 22 février 1942, après avoir appris la chute de Singapour, il met fin à ses jours à Rio de Janeiro.
Paru le 18/04/2001





