Très belle pièce! l'écriture est fine, la mise en scène, les costumes la musique, le jeu des comédiens, tout contribue à nous régaler. Nous avons passé un excellent moment!

Beau texte d'Eric-Emmenuel SCHMITT. Volontairement anachronique. Trop volontairement peut-être. Mais le nœud de l'intrigue est une vraie réponse de philosophe ... Une justification ? Une explication, au moins, du comportement hors normes et compulsif du symbole de la séduction ... Distribution pleine de nuance pour des rôles pas toujours faciles (en particulier la religieusse et Don Juan)Tout en flashes, et en fumée ... l'ambiance est digne d'un manoir hanté. A se demander (au d&but au moins) comment Don Juan a pu tomber dans le piège ... on finit par comprendre. Et puis l'opposition entre les juges (en blanc) qui sont sûrs de leur bon droit et du bien fondé de "leur" justice et le "mal" (le "mâle" ?) représenté par Don Juan (en noir)... Le tout sur la musique du divin Mozart passant, fort à propos, de son Don Juan au Requiem.

Une très belle pièce, un texte d'Emmanuel SCHMITT comme je les aime ...

Tout à fait d'accord avec le commentaire précédent! Beaucoup de situations ridicules auxquelles on ne peut croire une seconde ( l'homosexualité refoulée de Don Juan, l'attitude de la bonne soeur etc... ). Un coup de chapeau tout de même aux comédiens tous excellents et spécialement aux lumières très travaillées. Bref, une grande déception mais celà arrive quelquefois...

Enorme déception, la mise en scene est affligeante...des bandes sonores sans interet qui parasitent les acteurs qui ont dejà bien des difficultés à ne pas tomber dans le grand guignol !

Je reste sceptique devant ce texte. L'auteur fait des divers types de femmes incarnant les multiples conquêtes délaissées de don Juan un ramassis d'hystériques inconsolées et de don Juan un homosexuel refoulé qui voudrait faire une fin avec la petite Chiffreville (orthographe approximative) de 25 ans plus jeune, laquelle se révèle aussi jalouse, possessive et égocentrique que ses ainées assemblées en tribunal. "La valeur n'attend pas le nombre des années"... l'hystérie non plus visiblement. Dommage.

un très bon premier acte:les personnages font leur entrée,trés bien mis en scène, les éléments se mettent en place,dans une langue choisie,avec des réparties plaisantes et en costumes d'époque(pas évident,pour un auteur contemporain!)
les choses se gâtent hélas dès que Don Juan descend de son cadre .On frôle alors une version "vampirique" ,qui eût été drôle, mais le deuxième acte arrive,d'une platitude extrême, avec ses poncifs sur l'amour dans la bouche d'une "Angélique" plus bête que nature: le public commence à trouver le temps long...
enfin c'est le coup de grâce avec le 3 ème acte:une échappée vers l'homosexualité (air connu),une bonne soeur repentie qui se dépoitraille un crucifix à la main (grotesque):les "transgressions" et les audaces de l'auteur sont finalement trés convenues (et sans risque!)

Eric Emmanuel Schmitt a écrit une piece feroce et sans concessions pour les femmes victimes des Dom Juan et les femmes de la troupe Marie France et Regis Santon sont formidables .Elles évoluent dans un immense salon austére d'un vieux chateau,sous l'éclairage adapté parfaitement à chaque scéne.Le texte,la mise en scéne,les acteurs,tout concourre à vous offrir un superbe spectacle que l'on n'oubliera pas de sitot.

Plus que d'accord avec le commentaire précédent : du très bon théâtre. En outre, le choix des costumes est judicieux et le décor et la mise en scène sont mis en valeur par de magnifiques jeux de lumières qui relèvent du grand art !

N'hésitez pas à aller voir cette pièce qui est très plaisante. Les acteurs et actrices y jouent à merveille sur un texte qui pétille !