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(9 notes)
CAVALIER SEUL (LE)
THÉÂTRE 14
Du jeudi 22 mai au samedi 5 juillet 2014

COMÉDIE. Le cavalier seul est devenu d’une actualité brûlante. Unique dans son siècle, il sape et tourne en dérision les fondements mêmes de notre "arrogante civilisation des croisades et du Napalm". Mêlant bouffonnerie et grandeur, il nous parle de cette fascination-haine qui constitue les rapports entre ...

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Claude B. a écrit le 04/07/2014 à 12h56

  Note =
Je n'arrive pas à comprendre le manque d'enthousiasme du public pour ce spectacle bien mis en scène interprété par d'excellents comédiens et signé d'un auteur qui sait tirer le meilleur parti des failles de notre société et de nos religions avec un esprit caustique et un vocabulaire imaginatif rempli d'humour.
Peut-être faudrait il conseiller aux spectateurs non avisés de lire avant le spectacle quelques textes de Jacques Audiberti.
Mathias Maréchal est particulièrement excellent dans un rôle pourtant peu facile.Bref ce fut une excellente soirée.
Cécile D. a écrit le 18/06/2014 à 00h45

  Note =
Méconnaissant l'oeuvre d'Audiberti, j'ai passé une bonne soirée, avec de grands comédiens (quelle présence a Marina Vlady!), un texte agréable à écouter et souvent drôle mais au début j'ai été moi aussi déroutée par la mise en scène minimaliste (pas de décor notamment): on s'interroge sur la durée de gestation du spectacle de plusieurs décennies..
Daniel - Alain N a écrit le 08/06/2014 à 12h54

  Note =
Je me suis ennuyé. L'auteur a voulu brasser des thèmes forts comme la religion, les croisades sur une heure quarante . C'était une véritable gageure
Laurence H. a écrit le 02/06/2014 à 11h58

  Note =
Pièce complexe,un peu longue...
Acteurs,surtout Marina Vlady, un peu hésitants(3ème représentation ).Mais Mattias Maréchal excellent dans un texte difficile .
Evelyne C. a écrit le 27/05/2014 à 23h53

  Note =
Désemparés pendant les premières scènes,nous nous sommes laissés emporter dans ce tourbillon de folie où la caricature est omni présente,fréquentant l'absurde,et ridiculisant les religions qui manipulent les hommes pour mieux les dominer.Bref,le sujet est complexe,le texte est parfois opaque mais toujours difficile d'accès,mais le tout est bien joué par des comédiens aguerris à ces spectacles qui n'attirerons pas les foules mais qui séduiront des spectateurs avides de spectacles dont le sujet est rébarbatif.
Véronique S. a écrit le 26/05/2014 à 09h03

  Note =
Difficile de noter. J'ai trouvé le texte compliqué même si la troupe joue très bien.
C'est à la fois intéressant et dur à suivre. Et Maréchal est vraiment excellent.
Thierry J. a écrit le 25/05/2014 à 23h08

  Note =
Je rejoins l'opinion de J2F, ci-dessous. Malgré une distribution de qualité, l'ensemble m'a laissé de marbre.
Jean-François Fouque (j2f.) a écrit le 24/05/2014 à 00h45

  Note =
.
Une mise en scène terriblement lourdingue et particulièrement pompeuse, qui annule tout les effets du textes en jouant cette comédie comme une tragédie... Quel ennui !!!
j2f.
Michel D. a écrit le 18/03/2014 à 00h11

Note =
J'aurai grand plaisir et nous serons nombreux à (re)voir le "Cavalier seul" d'Audiberti que Marcel Maréchal avait monté au théâtre du Cothurne à Lyon, dans cette petite salle magique où il créa aussi des pièces de Jean Vauthier, Louis Guilloux, etc..
Passant d'une salle de 100 places à un théâtre de plus de 1000 places - le 8ème à Lyon toujours-, Maréchal, fidèle à ses auteurs, y mit en scène, avec un très grand succès, La Poupée et l'Opéra du monde, d'Audiberti toujours. C'est donc un auteur qui a beaucoup compté pour Marcel Maréchal et l'ayant rencontré récemment, toujours fort vaillant, il était enthousiaste à l'idée de reprendre cette pièce dont les répétitions ont déjà commencées.
La pièce se situe vers le XIº siècle, en Languedoc, où vivait un solide paysan, fils d'un charpentier falot et d'une femme énergique nommée Marie. Un prêtre conquistador l'embrigade de force pour la croisade.
Le théâtre d'Audiberti est souvent rattaché au Théâtre de l'Absurde. Devançant ainsi de quelques années Ionesco et Beckett, l'auteur écrit un théâtre lui aussi marqué par la Seconde Guerre mondiale. Dans le parcours du chevalier languedocien Mirtus, on peut voir se cristalliser les désillusions de ceux qui ont cru pouvoir changer l'histoire ; jeune coureur de jupon à la lame facile, promu chevalier pour sa force brutale par un seigneur opportuniste, Mirtus part, seul, sur le chemin des croisades pour libérer le tombeau du Christ. En chemin, il découvre que ses idéaux ne sont que des chimères, et que les croyances sur lesquelles son monde est bâti ne reposent que sur des illusions créées par les hommes. Résigné, il finit par rejoindre le destin qu'il avait d'abord refusé, comprenant qu'il lui est impossible d'intervenir sur la marche du monde.
Les thématiques du Théâtre de l'Absurde - notamment celle de la perte d'idéaux qui frappe toute une génération après la guerre - sont ici tangibles. Mais, au lieu de se traduire dans la faillite de la communication que, quelques années plus tard, Beckett et Ionesco exploreront avec profit, c'est dans le registre parabolique, en choisissant l'histoire comme détour, qu'Audiberti propose de traiter ce thème. La communication ici, pour foisonnante et imaginative qu'elle soit, n'est pas, pour autant, couronnée de succès : le langage sert aussi à convaincre, à manipuler et à mentir.
La pièce porte par ailleurs un anticléricalisme latent . Les prêtres et autres représentants de la foi y sont en effet tournés en dérision, comme dans d'autres pièces d'Audiberti ; l'Eglise est représentée comme manipulatrice des hommes.
Une approche toujours d'actualité, plusieurs religions confondues!