CIRQUE

Voilà bien vingt ans tout ronds qu’Arlette Gruss, dépositaire des secrets de famille de son père Alexis, porte avec panache la grande tradition des arts de la piste, rehaussée de son plus flamboyant écrin de modernité. Vingt ans que son célèbre chapiteau rouge et blanc et sa turbulente caravane d’acrobates, de jongleurs, de clowns, de prestidigitateurs, de fauves et d’étalons lusitaniens tiennent leurs promesses de fantaisie et de frissons, d’exploits et d’illusions, d’enchantement et de fous rires. De la « Volière aux trapèzes » à « Silence pour les oiseaux », des « Diabolories » à « Equilibre de notes », les titres tour à tour poétiques ou burlesques de son nouveau spectacle sont à eux seuls tout un programme. Pour l’occasion, la grande dame du cirque a convoqué la crème des artistes issus des grandes écoles italienne, brésilienne ou russe et concocté un chapelet de numéros étonnants et détonants. Trapèze volant, double balançoire russe et drôles de pachydermes ne seront pas les moindres des surprises.