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Sören Prévost
D.R.
Zoom par Lionel Adam
Sören Prévost
dans «La Naissance d'une mythe»

Né d'une mère danoise et d'un père Daniel, affublé d'un prénom sans cesse écorché, le petit Prévost n'a pas démarré dans la simplicité !
Avec une hérédité telle que la sienne, la bonne humeur et l'envie de déconner qui semblent ne jamais le quitter, les rencontres qui, inévitablement, n'ont pas manqué de se produire, il fallait bien que ce bonhomme-là se retrouve sur une scène.

Après le classique parcours des cours et des apparitions, une première révélation se produit en 1995 avec la pièce Ça devait arriver, de et avec Philip Giangreco et mise en scène par Charlotte de Turckheim. On y découvre alors un Sören Prévost habile à passer du registre du glandeur à celui de l'arriviste, du rôle de bon copain à celui du faux frère. Il ne fallut pas moins du théâtre d'Edgar, du Splendid puis du Petit Théâtre de Paris pour parvenir à épuiser l'appétit des spectateurs après plusieurs mois de représentation.
S'il se dit que le théâtre est une grande famille, il faut reconnaître que Sören, dès cet instant, a bel et bien été adopté par la bande à Charlotte (de Turkheim) puisqu'il tournera avec elle, pour le cinéma, Mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs, dont les dialogues étaient écrits par Philip Giangreco !

Après Rires et Chansons en 1997, cet « orphelin de naissance, depuis l'âge de 3 ans », comme il se définit ironiquement, rejoint d'autres complices, Alain Chabat et Dominique Farrugia, sur la chaîne Comédie, début 1998. La salopette sur l'épaule et l'oreillette en place, il est partout, au courant de tout et intervient sur tout, en direct pour « La Grosse Émission », dont il devient le « concierge ».

Dernièrement, il a écrit et tourné Uppercut, un court-métrage coréalisé avec Patrice Jourdan et prochainement diffusé sur Comédie. On y retrouvera notamment Tom Novembre, Élise Larnicol, Marina Foïs, mais aussi et bien sûr son complice Philip Giangreco et « le père » Daniel.

Difficile de brosser le portrait du petit Prévost sans citer ses amis tant ils ponctuent chacune de ses paroles. Même la photographe de son affiche pour le Splendid n'est pas oubliée. Ce n'est autre que Catherine Cabrol*, l'une des plus grandes photographes dans le milieu du cinéma !

Après deux années de gestation, La Naissance d'une mythe a vu le jour. Cette comédie, sous prétexte de nous présenter le grand come back dans les arènes du célèbre Astrid Labrel, nous entraîne dans l'univers délabré d'un torero sur le retour. Et quoi de mieux pour récompenser un matador que les deux oreilles et la queue ?
Paru le 01/05/2000